Florent Geel : "Ces exactions ne me surprennent pas, mais elles ne sont pas pour autant fréquentes et quotidiennes"

Plusieurs militaires français sont soupçonnés d'abus sexuels, notamment sur des enfants à Bangui, en Centrafrique. C'est un document confidentiel de l'ONU qui, l'année dernière, a informé les autorités françaises. Une enquête préliminaire a été ouverte à Paris.

Florent Geel, responsable du bureau Afrique de la FIDH, avoue "ne pas être surpris" par ce genre d'exactions commises par des militaires. Cependant, il souligne qu'elles ne sont pas pour autant "fréquentes et quotidiennes". "L'action des forces françaises en Centrafrique a permis d'éviter des massacres à grande échelle, et probablement un génocide", a-t-il encore précisé. Il affirme toutefois que dans ce type d'opération, il peut toujours y avoir "des cas isolés".

Quand on projette 3.000 soldats sur le terrain, il peut toujours y avoir des brebis galeuses, des cas isolés. Malheureusement, si ces cas sont vérifiés, cela peut arriver surtout sur des terrains extrêmement compliqués et chaotiques comme la Centrafrique.

Florent Geel, responsable du bureau Afrique de la FIDH