Flics et trafiquants de drogue : les liaisons dangereuses
REPLAY - Jacques Pradel revient avec ses invités sur les pratiques parfois "borderline" des policiers qui luttent contre les trafiquants de drogue.
Quand les policiers flirtent avec le banditisme
En octobre dernier, les douanes effectuent une saisie record de 7 tonnes de résine de cannabis dans l’ouest parisien. Problème : le trafiquant présumé est aussi un "indic" de l’Office central de lutte contre le trafic de stups…
Les relations entre les policiers et les voyous qui leur fournissent des informations dépassent parfois les limites fixées par une loi de 2004, censée encadrer le statut des "indics". Ces "liaisons dangereuses" peuvent pousser les plus grands flics à commettre des délits dans le but de remercier ces précieux informateurs.
On se souvient de l'affaire Michel Neyret qui, fin septembre 2011, avait déclenché un coup de tonnerre chez les superflics de Lyon. On soupçonne notamment l'ancien n°2 de la PJ de Lyon d'avoir détourné du cannabis qui aurait dû être détruit ou placé sous scellé pour payer ses informateurs.
Plus de 15 ans auparavant, en 1994, Philippe Féval, ancien n°2 de la Brigade de Répression du Banditisme, était impliqué dans un trafic de drogue. Il avait été condamné, le 4 juillet 1996, à 4 ans de prison ferme.
Jacques Pradel revient avec ses invités sur les pratiques parfois "borderline" des policiers qui luttent contre les trafiquants de drogue.
Nos invités
Alain Hamon, directeur de l’agence de presse CREDO ; Damien Delseny, journaliste RTL ; Patricia Tourancheau, journaliste indépendante.
Vous pouvez à tout moment soumettre une affaire à Jacques Pradel. Laissez votre message avec les principales informations nécessaires à l'équipe de l'émission pour programmer, peut-être prochainement, ce fait-divers dans L'Heure du Crime.
