Filière porcine: réunion cruciale au ministère pour reprendre la cotation de la viande

Porc: réunion cruciale au ministère pour reprendre la cotation de la viande

   Les acteurs de la filière porcine se réunissent cet après-midi au ministère de l'Agriculture, une rencontre cruciale qui doit permettre de trouver un accord pour une reprise de la cotation au Marché du porc breton (MPB), suspendue depuis une semaine.
   Cette table ronde rassemblera les responsables du MPB -où s'établit le prix de référence national de la viande de porc- les représentants des éleveurs mais  aussi des entreprises d'abattage et de transformation autour du ministre Stéphane Le Foll.
  
L'objectif est de permettre la reprise de la cotation, interrompue depuis lundi dernier, après la décision de Bigard et la coopérative Cooperl, deux des principaux acheteurs du MPB, de ne pas se présenter aux séances. La Cooperl sera représentée à la rencontre, la présence de Bigard reste en suspens.
Vendredi, le président du MPB Daniel Picart, avait estimé que la "table ronde (allait) décider de la vie ou de la survie du Marché du porc breton, et (...) de la vie et la survie de la filière porcine".
  
Après plusieurs actions coup de poing d'éleveurs, le gouvernement avait à la mi-juin préconisé un prix d'achat du porc de 1,40 euro/kg (la moyenne du coût de production), un prix finalement atteint le 23 juillet au MPB de Plérin (Côtes-d'Armor).
  
Mais ce niveau, "le plus élevé d'Europe", selon le syndicat des industriels de la viande (SNIV-SNCP), n'est pas du goût des entreprises de découpe et de transformation, confrontées à l'export à des distorsions de concurrence liées à  des disparités dans les charges sociales et normes environnementales selon les pays. 
 
Invité de RTL MIDI : Alain Berger, délégué interministériel aux industries agroalimentaires.

Enlèvement à Rennes: Rifki retrouvé sain et sauf dans un train en Gironde

 
Le petit Rifki âgé de 4 ans enlevé samedi sur la place de la mairie à Rennes a été retrouvé "sain et sauf" hier en début d'après-midi dans un TGV en gare de Libourne (Gironde) et son ravisseur présumé interpellé, grâce à la présence d'esprit d'une voyageuse.
  
Le jeune Rifki "a été découvert à 14h30. C'est un immense soulagement", a déclaré en fin d'après-midi le procureur de la République de Rennes Thierry Pocquet du Haut Jussé lors d'un point presse. "L'enfant est apparemment en bonne santé, il se trouvait en compagnie du nommé +Ahmed+ (suspect de son enlèvement, ndlr) qui a été interpellé à cette occasion".

"Tous deux avaient pris le train dimanche matin et une personne, une dame, assise en face d'eux, les a reconnus et a pu donner l'alerte à la gare de Saint-Pierre-des-Corps (près de Tours, ndlr)", a raconté le procureur. "La gendarmerie de Libourne (Gironde) ainsi alertée a pu intervenir, prendre en charge l'enfant et interpeller le mis en cause qui a été placé en garde à vue".

"C'est donc une nouvelle démonstration de l'efficacité du dispositif alerte enlèvement grâce auquel ce kidnapping a connu une issue favorable", a souligné le procureur. "Les éléments d'information rapidement diffusés sur l'ensemble du  territoire ont ainsi été connus de cette dame à plusieurs centaines de kilomètres du lieu où s'était produit l'enlèvement".

L'alerte enlèvement pour Rifki lancée dimanche matin à 7h, était la 16ème selon un décompte du ministère de l'Intérieur, depuis l'adoption en France en 2006 du dispositif, jusqu'ici efficace à 100%.

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Une prothèse de main imprimée en 3D pour un enfant en Isère

Maxence a 6 ans et est né sans main droite. Il va devenir aujourd'hui le premier enfant français équipé d'une prothèse imprimée en 3D, une technologie peu coûteuse et ludique pour les enfants nés avec une malformation d'un membre.

"Ce n'est absolument pas médical. Il ne va pas subir de greffe, ni d'opération. La prothèse sera scratchée et il pourra l'enlever à la guise", explique sa maman.

"Depuis que Maxence est né, on a fait le choix de ne pas l'appareiller avec une prothèse médicalisée. Là, il va avoir une main colorée aux couleurs de son choix, de super-héros (avec un grand "M" dessus pour "superMax", ndlr), qu'il pourra enlever à sa guise. Ce sera ludique pour lui dans la cour de récré avec les copains", poursuit-elle.

Grâce à la technologie d'impression en 3D, ce type de prothèse ne coûte que 50 à 200 euros, selon la taille de la main. Si l'enfant la casse ou la perd, elle est donc facile à remplacer.
 
Invité de RTL MIDI : Alexandre Martel, fondateur du site "3D Native" spécialisé dans l'impression en 3D.
 

 
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