Comment gérer la toute fin de vie ? Clivant, forcément poignant et toujours vif, le débat revient devant la justice ce lundi 12 octobre avec le procès en appel à Angers de l'ex-urgentiste Nicolas Bonnemaison, pour sept cas "d'empoisonnement" de patients âgés, incurables et en phase terminale. Le frêle médecin bayonnais avait été acquitté en juin 2014 par la Cour d'assises de Pau, au terme d'un long procès. Le Parquet général avait fait appel, et Nicolas Bonnemaison est donc rejugé, jusqu'au 24 octobre, devant la Cour d'assises d'appel du Maine-et-Loire à Angers.
Acquitté lors de son premier procès, il va être de nouveau jugé, soutenu par certaines familles de patients décédés. "J'ai deux mots qui me viennent à l'esprit, c'est acharnement et incompréhension", explique Patricia Dhooge, veuve d'un patient. Pour le parquet et d'autres familles en revanche, le Dr Bonnemaison a clairement franchi les limites de la loi sur la fin de vie. Les dossiers médicaux de plusieurs patients indiquent clairement que ces derniers ne ressentaient pas de souffrance intolérable et que n'y eux ni leurs familles n'avaient sollicité une quelconque aide à mourir. En outre, Nicolas Bonnemaison a décidé seul de procéder à ces injections mortelles sans en référer à un collège médical comme l'exige la loi.
Quels que soient les motifs de l'appel , les crimes dont Nicolas Bonnemaison a été acquitté en première instance et pour lesquels il est à nouveau jugé sont passibles de la réclusion criminelle à perpétuité.
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