Le procès du docteur Bonnemaison s'est ouvert mercredi 11 juin devant les assises de Pau. L'urgentiste est accusé d'avoir empoisonné sept de ses patients en fin de vie à l'hôpital de Bayonne.
Sur ces sept cas, seules deux familles se sont portées partie civile, dont celle de Françoise Iramouno. Sa famille a exprimé sa rancœur et sa déception devant le tribunal, jeudi 12 juin. Le Docteur Bonnemaison aurait accéléré la fin de vie de cette femme de 86 ans. Ses proches veulent comprendre ce qui s'est passé.
Dans la salle du tribunal, un homme en détresse est venu raconter la mort de sa mère, Pierre Iramouno. Pour Françoise, "pronostic vital engagé, on savait", explique-t-il. Mais l'homme s'interroge : pourquoi le docteur Bonnemaison lui a-t-il injecté une ampoule d'hypnovel, un sédatif ?
Puis le face-à-face entre le fils de Françoise et le docteur Bonnemaison débute. "On aurait discuté ensemble, tout aurait été différent", dit-il au docteur. Fidèle à sa ligne de défense, Nicolas Bonnemaison réplique : "Je voulais vous préserver".
Devant un autre membre de la famille, le docteur Bonnemaison admet son erreur : "J'ai généré de la souffrance en voulant l'épargner".
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