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Essonne : les deux frères blessés dans une fusillade à Grigny sont morts
Deux hommes de 26 et 28 ans ont succombé à leurs blessures, provoquées par des coups de feu dans le quartier de la Grande-Borne, à Grigny (Essonne) jeudi 5 septembre.
Un officier de police (Illustration)
Crédit : ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP
Le pronostic vital de chacun d'eux était "très sérieusement engagé". Les deux frères blessés par balles jeudi 5 octobre dans la cité de la Grande Borne située sur les communes de Grigny et Viry-Châtillon (Essonne), sont décédés à l'hôpital au cours de la nuit suivante. Les deux hommes avaient été touchés "au niveau de la tête", selon un communiqué du procureur. Âgés de 26 et 28 ans, tous deux étaient connus des services de police, l'un pour des faits de "recel", "rébellion", "outrages", "vol" et "conduite sans permis", l'autre pour "vol", "violences", "détention de produits stupéfiants" et "conduite sans permis".
Juste après les tirs, le tireur avait été frappé par un groupe de personnes, avant d'être mis à l'écart par la police puis placé en garde à vue. Au même moment, un homme avait été roué de coups par plusieurs personnes avant d'être secouru par des policiers. Il s'était présenté comme le père du tireur venu chercher son fils qui lui avait indiqué "être en danger", selon le procureur.
Une cité réputée difficile
De nombreux CRS et policiers avaient été déployés pour éviter de nouveaux affrontements dans le quartier. La nuit "a été très calme", a commenté vendredi 6 octobre une source policière. L'enquête a été confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire de Versailles. La Grande Borne - 11.000 habitants sur les 28.000 que compte Grigny - est considérée comme l'une des cités les plus difficiles d'Ile-de-France.
En lisière de la cité, le 8 octobre 2016, deux véhicules de police avaient été pris d'assaut par un groupe d'individus cagoulés et munis de 13 cocktails Molotov. Deux policiers avaient été gravement brûlés et deux autres plus légèrement. Après cette attaque, qui avait eu un immense retentissement et déclenché une fronde inédite dans la police, le gouvernement avait renforcé les effectifs policiers en Essonne.
