Jeudi 16 mars, peu avant 21 heures, un tremblement de terre en Grèce, au large de la Crète, met en émoi la Corse alors qu'une alerte au tsunami est lancée. La préfecture de Haute-Corse relaie immédiatement l'information. À Bastia, les bars et restaurants du port sont évacués.
Mais au lendemain de ce vent de panique, cette alerte reste un véritable mystère. Premièrement, un tremblement de terre en Crète ne peut en aucun cas provoquer un tsunami en Corse, selon plusieurs scientifiques. Deuxièmement, le Centre national d'alerte aux tsunamis (CENALT) chargé, en cas de menace sur les côtes françaises, de prévenir les autorités n'a jamais donné la moindre information.
Également cité parmi les possibles lanceurs d'alerte, le Centre sismique euro-méditerranéen s'est fendu d'un démenti. Spécialisé dans les séismes, le CSEM a expliqué ne pas pouvoir lancer d'alerte contre un tsunami. Mais alors, sur quelle information le préfet de Haute-Corse a-t-il fait évacuer la côte Est de l'île de Beauté ?
L'alerte serait partie de Grèce, mais ne concernait en aucun cas la France. Elle aurait été mentionnée dans des messages entre les différents intervenants, simplement à titre d'information, sans qu'il y ait le moindre caractère d'urgence. Et encore moins le moindre ordre d'évacuation. L'information aurait-elle été mal interprétée ? Il reste encore une pointe de mystère. Le préfet de Haute-Corse ayant certainement appliqué un principe d'extrême précaution. Il vaut mieux ça que l'inverse.
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