François Hollande reçoit les syndicats de police, ce mercredi 26 octobre. Un entretien après une dizaine de jours de manifestation des policiers, exprimant leur ras-le-bol, après l'agression de leurs collègues à Viry-Châtillon, dans l'Essonne. Il faudra que le Président trouve les mots justes pour apaiser la colère des centaines de policiers mobilisés à travers la France. Une seule solution pour le président du Conseil général des Alpes-Maritimes.
"Il faut qu'il leur dise trois choses. Un : qu'il les protège avec une nouvelle loi sur la légitime défense. Deux : qu'il leur donne plus de moyens au quotidien (...). Et surtout, qu'il donne des instructions de politique pénale pour arrêter une forme d'impunité contre ceux qui portent atteinte à l'uniforme, à l'autorité ", explique l'élu Les Républicains.
Selon lui, ceux qui s'en prennent aux policiers doivent être plus sévèrement sanctionnés : "Une forme de tolérance zéro", affirme-t-il. Et pour Éric Ciotti, si les agressions physiques doivent, bien entendu, être sanctionnées, il en va de même pour "tous les outrages aux policiers, à ceux qui sont en charge de l'autorité publique". Concrètement, le porte-parole de la campagne de Nicolas Sarkozy demande que "François Hollande fasse ce qu'il n'a pas fait pendant son quinquennat : qu'il témoigne du respect et de la considération aux policiers".
Si cette frange de la population ne respecte plus les forces de l'ordre, il faut la sanctionner.
Éric Ciotti
Le manque de moyen indéniable auquel doit faire face les policiers représente une partie du problème qui pousse les policiers dans la rue, bravant leur droit de réserve. Mais à cela s'ajoute une partie de la population qui ne respecte plus les forces de l'ordre. Une situation qui n'incombe pas forcément au gouvernement. "Mais, si cette frange de la population ne respecte plus les forces de l'ordre, il faut la sanctionner. Il faut de la prison ferme", martèle Éric Ciotti, qui ajoute : "Il faut protéger ceux qui nous protège".
Les policiers dénoncent également "les charges indues" qu'ils doivent effectuer. Parmi lesquelles figurent les plantons de surveillance de bâtiment ou autres. Des missions faciles à leur retirer pour alléger leur tâche et que la droite aurait pu faire lorsqu'elle était au pouvoir. "Nous avions commencé à le faire. On avait notamment prévu que les transferts des détenus ne soient plus à la charge des policiers, mais à celle de l’administration pénitentiaire". Mais Éric Ciotti regrette que cette mesure ait été mise en pratique par le gouvernement Hollande "avec une rapidité très modérée".
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