Noir comme l'automne noir que semblent appeler de leurs vœux certains journaux à propos de la situation au Burkina Faso. "En deux jours, écrit Jean-Paul Pierot dans L'Humanité, se sont exprimées deux conceptions de l'action politique : d'un côté un peuple qui fait preuve d'une haute maturité démocratique, de l'autre un clan prêt à tout et au pire pour se maintenir au pouvoir".
Par sa mobilisation exemplaire, le peuple a indiqué qu'au-delà du sort du président désavoué, c'est le temps des despotes qu'il veut abolir. Un message qui peut être perçu au-delà des frontières du 'pays des Hommes intègres'". La signification de "Burkina Faso".
C'est ce que dit aussi Pascal Coquis dans Les Dernières nouvelles d'Alsace. "Les dirigeants des deux Congo, du Burundi et du Rwanda, arrivés pareillement au bout de leurs mandats et également tentés de bousculer leur Constitution pour prolonger leur bail, peuvent prendre cela comme un avertissement. Après le printemps arabe peut très bien venir le temps de l'automne africain".
Les journaux abordent la mort sous tous les angles en cette veille de la Toussaint. "Un tiers des obsèques sont des crémations", titre La Montagne. "Pompes funèbres : le low cost arrive", s'affiche en "une" de Nord-Éclair.
"La mort, on en reparle", assure La Croix qui a enquêté sur le rapport des Français à la mort. Dans son édito, Dominique Quinio souligne que notre société produit un bien étrange paradoxe : "La mort hante nos journées, à chaque séquence d'information, les morts en Syrie, au Mali, dans le Tarn, les morts d'Ebola, les faits divers, mais la mort réelle est niée, combattue, rejetée comme une issue inacceptable". Visible et invisible.
Pour autant, le journal affirme que la mort est aujourd'hui moins taboue. C'est ce que constatent les acteurs du secteur funéraire et les chercheurs spécialisés, qui observent un timide retour du sujet dans la sphère publique, à la faveur des débats sur la fin de vie et les soins palliatifs.
La fête d'Halloween est aussi dans les journaux. Mais surprise : pas de citrouille à la "une", mais des clowns à nouveau partout. Nez trop rouge, sourire trop grand, cheveux trop hirsutes. Peur sur la ville ? Non : "Clowns sur la ville", titre Libération. "Ces clowns qui ne font plus rire personne", titre Le Parisien. "Clowns agressifs : la psychose", voit-on en première page de La Dépêche du Midi. "La clownerie a des limites", s'offusque le gratuit 20 Minutes. Le ministère de l'Intérieur redoute des débordements.
"En rire ou en pleurer ?", se demande Le Parisien - Aujourd'hui en France, qui est allé interroger un clown professionnel, plus triste que jamais. Son métier, c'est clown dans les hôpitaux pour faire sourire les enfants malades. Il se dit "ulcéré" par la mode des faux clowns. Il raconte comment la semaine dernière à l'hôpital de Berck, deux enfants ont hurlé en le voyant arriver, une première ! Ce week-end, il participera à un atelier de maquillage d'enfants à Paris. On lui a mis deux vigiles pour assurer sa sécurité.
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