"Bientôt on achètera nos chaises avec des étiquettes 's’asseoir tue'", ironise Guillemette Faure

"On a maintenant toute une flopée d’études qui nous apprennent que rester assis diminue l’espérance de vie, augmente nos risques cardiovasculaires, de diabète, de cancer du colon et de tout ce qui fait mourir", note Guillemette Faure. Aux États-Unis, on dit "Sitting is the new smoking". Entendez : on a remplacé les dangers du tabac par ceux du temps passé assis. "Bientôt on achètera nos chaises avec des étiquettes 's'asseoir tue', et des photos effrayantes de ce ce qui arrive aux corps qui restent trop longtemps assis", s'amuse la journaliste.
Elle explique qu'en Californie et à New York, des restaurants prévoient des tables en hauteur pour manger debout. "Évidemment ce sont plutôt les cadres qui travaillaient assis qui réclament de pouvoir travailler debout. Pour les vendeurs, les cantonniers et tous ces métiers où l’on passe déjà ses journées debout, on continue à avoir envie de pouvoir s’asseoir", fait remarquer Guillemette Faure. "Si on cherche à se remettre debout, c’est après avoir tout inventé pour pouvoir rester assis", décrypte-t-elle. "On a construit cet environnement hyper-sédentaire, on l’a transmis à nos enfants et c’est à eux qu’on reproche de ne plus lever leurs fesses", poursuit-elle.

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