Attentats à Paris : François Hollande a-t-il su trouver les mots justes ?

On refait le monde avec : 

- Xavier Couture, producteur
- Guillaume Perrault, grand reporter au Figaro
- Philippe Besson, écrivain
Deux semaines après les attentats qui ont fait 130 morts à Paris, un hommage a été rendu aux victimes ce vendredi matin 27 novembre dans la cour des Invalides. Une cérémonie grave, sobre et solennelle présidée par François Hollande qui, après l'interprétation de Quand on a que l'amour de Jacques Brel et Perlimpinpin de Barbara, a promis à une France "frappée en son cœur" de "détruire l'armée des fanatiques" de Daesh.

Un discours unanimement salué

Un discours qui a fait l'unanimité chez les internautes mais également chez les polémistes. Philippe Besson pointe un discours "digne, qui avait de la hauteur" et se réjouit qu'il ait été dénué de lyrisme et d'arrière-pensées politiciennes. Un avis partagé par Guillaume Perrault qui émet néanmoins quelques réserves. 

Face aux terroristes, François Hollande a assuré que "nous multiplierons les chansons, les concerts, les spectacles, nous continuerons à aller dans les stades". Une belle défense de l'art de vivre français et honni des jihadistes mais un peu réducteur estime le grand reporter qui regrette un "manque de souffle historique". Ce que conteste par ailleurs Xavier Couture, qui tout comme Philippe Besson a appréciée que ce discours ne se soit pas sacrifiée au lyrisme.

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Deuxièmement, Guillaume Perrault regrette le choix des chansons. S'il assure apprécier ces deux monuments de la chanson française, il pointe le décalage des paroles sur l'amour et la tendresse alors que les autorités ne cessent de parler de "guerre" contre Daesh. 

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