La première question pertinente sur l'évolution du travail tourne autour de la mise en place d'un filet de sécurité pour les travailleurs indépendants, dont le nombre est en forte croissance. Le deuxième volet, c'est la prise en compte de la flexibilité - pour ne pas dire la volatilité - des carrières. Nos vies professionnelles seront rythmées par une succession de métiers. Et sauf à céder à la jungle, il va falloir sécuriser les passages entre ses activités. C'est le volet prévu pour les démissionnaires.
Il y a également l'instauration d'un bonus-malus pour les employeurs qui abusent des contrats précaires. Ce sont, on le sait, les contrats qui pèsent le plus sur les finances de l'Assurance-chômage.
Enfin, il y a cette réforme du financement de l'Unedic. Actuellement, le régime s'adosse aux cotisations patronales et salariales. Emmanuel Macron souhaite faire évoluer ces paramètres.
Toutes ces promesses ont-elles une chance de se matérialiser ? Le principe de réalité est toujours là. En clair, les moyens financiers vont manquer. Car on va raboter nécessairement les ambitions du Président. L'ensemble de son programme représente une facture de 10 à 15 milliards d'euros. C'est insupportable pour les caisses de l'Unedic, qui se débat déjà avec 30 milliards de dettes. Il faut donc s'attendre à des dispositifs moins ambitieux.
Pour l'indemnisation des démissionnaires - un sujet sur lequel les partenaires sociaux sont pourtant très ouverts -, il y aura des garde-fous (donc des normes restrictives). Pour l'indemnisation des indépendants, les partenaires sociaux montent la garde face à la complexité des situations. Qu'est-ce qu'il y a de commun entre un artisan-taxi, un géomètre, un agriculteur et un médecin ? Tout cela rend presque impossible la définition des critères d'éligibilité cohérents.
Cette population, qui ne cotise pas à l'Unedic, peut espérer au mieux un petit filet de sécurité (en cas de faillite, par exemple), mais pas un revenu de remplacement comme pour les salariés. Vous le voyez : la concertation est ouverte. Les lignes de travail intéressante, mais les résultats seront moins "bouleversifiants" que les promesses de campagne.
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- La SNCF prévoit la suppression de 2.000 emplois en 2018.
05/20 à Safran. Incapable de fournir avant 2020 un moteur promis pour 2017, le motoriste contraint Dassault Aviation à arrêter le développement de son futur avion d'affaires.
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