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La perte de l'odorat pour les personnes âgées, un signe inquiétant

Selon une recherche, l'incapacité de reconnaître de simples odeurs pour les personnes plus âgées témoigne d'un risque aggravé de décéder dans les cinq ans.

Selon l'étude, l'odorat est un meilleur indicateur du risque de mortalité, qu'un diagnostic d'insuffisance cardiaque par exemple (illustration).
Crédit : SEBASTIEN NOGIER / AFP
La rédaction numérique de RTL & AFP
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Les personnes plus âgées incapables d'identifier de simples odeurs ont un risque accru de mortalité dans les cinq ans, selon une recherche scientifique publiée dans la revue américaine PLOS ONE mercredi1er octobre 2014.

Grâce à cette étude, les chercheurs de l'Université de Chicago sont arrivés à la conclusion que le dysfonctionnement olfactif est un meilleur indicateur du risque de mortalité, qu'un diagnostic d'insuffisance cardiaque, de cancer ou de maladie pulmonaire. Seules des pathologies hépatiques graves demeurent un indicateur plus fort.

Ils ont déterminé que 39% des sujets de 57 à 85 ans qui n'ont pas pu reconnaître des odeurs simples comme celle de la rose, de l'orange, du poisson, de la menthe et du cuir, sont décédés dans les cinq ans ; contre 19% dans le groupe avec une perte modérée de l'odorat, et 10% chez ceux pouvant sentir normalement.

Des tests cliniques simples pourraient être mis en place

Cette équipe de chercheurs qui comprenait des psychologues, des médecins, des sociologues et des statisticiens ont avancé plusieurs hypothèses pour expliquer ce phénomène. Une de ces explications est que le système olfactif est doté de cellules souches capables de se régénérer.

Une diminution de l'odorat pourrait signaler une baisse de la capacité générale de régénérescence de l'organisme avec l'âge. "Nous pensons que la perte de l'odorat c'est un peu comme un canari dans une mine de charbon", estime le Docteur Pinto, l'un des principaux auteurs de l'étude.

"Cela n'est pas une cause directe de la mort mais un signe avant-coureur que quelque chose ne tourne plus rond dans l'organisme", a-t-il spécifié. Selon lui, les résultats de cette recherche "pourraient permettre de développer des tests cliniques utiles et pas chers, capables d'identifier rapidement des personnes courant un plus grand risque de mortalité".

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