Le prix du café va-t-il flamber ?

En ce moment au Brésil dans les plantations de café, les producteurs regardent désespérément vers le ciel. Pas une seule goutte de pluie depuis janvier. Or, le Brésil est le plus gros producteur au monde. Sachant que le Vietnam est second et qu'il y a là-bas aussi une sécheresse, les cours de l'arabica se sont envolés de 82% depuis le début de l'année.

Sans eau, les caféiers donnent de toutes petites cerises - car le café, ce sont au départ des petit fruits rouges qu'on appelle des cerises. Là, elles sont rabougries.

Manque de pluie au Brésil

Pour l'instant, les prix n'ont pas bougé dans les magasins français ; mais dans les semaines qui viennent, s'il ne pleut toujours pas au Brésil, le kilo de café torréfié pourrait augmenter de 2 euros, ce qui ferait 50 centimes de plus par paquet. Comme les grandes marques se font la guerre, elles pourraient absorber dans leur marge une partie de la hausse.

Ensuite, dans les bars et les restaurants, un kilo de café permet de faire 150 tasses, donc la hausse par tasse au comptoir serait d'un peu plus d'un centime. Les restaurateurs risquent de ne rien répercuter du tout ; l'impact se fera donc surtout sentir en grande surface.

Plus généralement, les conditions météo risquent d'avoir d'autres répercussions sur notre petit déjeuner : les climatologues attendent le retour d'El Nino, qui pourrait amplifier les sécheresses et avoir un impact sur les prix du cacao et des céréales, donc du chocolat et des tartines.