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Vincent Peillon dans le studio de RTL, le 10 janvier 2017
Crédit : Frédéric Bukajlo / Sipa Press / RTL
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"Je pense que la grande difficulté de la France pour conduire ses grandes réformes et pour rassembler les française c'est son système institutionnel". Vincent Peillon, candidat à la primaire de la gauche n'y va pas par quatre chemins. Pour lui, le problème vient du scrutin majoritaire. "On nous a dit qu'il permettait la stabilité et l'efficacité, ce n'est pas vrai. Ça fait 30 ans qu'on ne peut pas avoir un président de la République qui poursuit une action dans la durée et donc chaque fois on a des coups d'accélérateur et des coups de frein", explique l'ancien ministre de l'Éducation nationale.
"Deuxièmement, poursuit-il, 50% de nos compatriotes sont non-représentés à l'Assemblée nationale, donc il y a très peu de légitimité des décisions qui sont prises". Pour régler le problème, le candidat à la primaire de la gauche veut instaurer une élection proportionnelle intégrale pour l'Assemblée nationale, "qui permettra à toutes les familles et à toutes les sensibilités politiques d'être représentées".
Cette réforme ne serait pas mise en place avant les élections législatives de juin 2017 mais s'il est élu, Vincent Peillon proposera à l'automne prochain cette réforme institutionnelle par référendum, avec deux autres projets. Une réforme du Sénat, d'abord, "sur le modèle allemand, pour qu'il représente vraiment les territoires et les collectivité locales", explique le candidat crédité pour le moment de 10%, selon un dernier sondage.
On n'en peut plus de cette justice dont les uns et les autres soupçonnent qu'elle a un lien avec le pouvoir politique.
Vincent Peillon
Vincent Peillon souhaite également plus d'indépendance de la justice française et du parquet. Ce sera le troisième point évoqué dans le référendum. "On n'en peut plus de cette justice dont les uns et les autres soupçonnent qu'elle a un lien avec le pouvoir politique", affirme-t-il en poursuivant, "il faut réformer le Conseil supérieur de la magistrature de telle sorte qu'il n'y ait plus de lien entre le parquet et le pouvoir politique". Sur cette question, il faudrait, pour Vincent Peillon que ce Conseil soit composé de juges élus, de magistrats et de personnalités qui puissent à la foi être les acteurs "des nominations, de la formation mais aussi des mécanismes de surveillance".
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