2 min de lecture
VIDÉO - Présidence UMP : les piques que s'envoient Sarkozy, Mariton et Le Maire
VIDÉO - Nicolas Sarkozy aurait qualifié Bruno Le Maire de "connard", selon "Le Canard Enchaîné". L'occasion de revenir sur les remarques que se sont échangées les candidats.
Je m'abonne à la newsletter « Politique »
Nicolas Sarkozy verrait-il Bruno Le Maire comme une épine dans le pied ? Alors que les deux hommes se disputent la tête de l'UMP avec Hervé Mariton, la confiance de son jeune rival en ses chances de victoire a l'air d'irriter l'ancien président de la République.
Selon Le Canard Enchaîné, Nicolas Sarkozy aurait qualifié le député de l'Eure de "connard que j'ai fait ministre". Brice Hortefeux, proche de l'ancien président, n'aurait pas non plus mâché ses mots envers Bruno Le Maire, le considérant comme "une ordure qui nous crache à la gueule alors que, sans Nicolas, il n'aurait jamais été ministre".
"Bruno Le Maire, ce connard que j'ai fait ministre"
Nicolas Sarkozy
Ces propos auraient été tenus en réponse à une déclaration d'Alain Juppé, candidat aux primaires de la droite en 2016 en vue de la présidentielle de 2017. Toujours selon le journal satirique, le maire de Bordeaux aurait décidé de "tout faire pour aider" Bruno Le Maire dans sa campagne pour la présidence de l'UMP, afin que sa victoire place Nicolas Sarkozy dans une position de faiblesse pour les primaires présidentielles.
Hervé Mariton aussi tire à boulets rouges sur Bruno Le Maire
Ce ne sont pas les premières piques que se lancent les candidats : Hervé Mariton avait ainsi attaqué Bruno Le Maire sur son livre publié il y a dix ans, où il y écrivait "se faire caresser le sexe" par sa femme. L'ancien ministre de l'Agriculture a en réponse ironisé sur le plateau de LCI en septembre dernier : "Je le remercie de me faire de la publicité, (...) et je lui enverrai un autre livre pour qu'il voit que parfois il m'arrive aussi de réfléchir".
Bruno Le Maire avait aussi répondu à Nicolas Sarkozy, qui ne l'avait pas cité lors de son interview sur France 2 parmi les personnes avec qui il aimerait travailler dans le futur : "C'est sans doute un oubli, après tout il n'a eu que quarante minutes d'interview".
