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2 min de lecture
François Hollande lors de sa conférence de presse du 7 septembre 2015
Crédit : Alain Jocard / AFP
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François Hollande était en visite à Saint-Nazaire ce mardi 13 octobre. Le président de la République a rencontré, Sébastien Benoît, le délégué CGT des chantiers navals STX. Ce dernier a refusé de lui serrer la main. À l'antenne de RTL, le syndicaliste explique ce geste fort : "Quand il y a de telles attaques et une telle violence
tous les jours, avec ces phrases qu'ils utilisent pour attaquer le monde du travail,
c'est une violence de tous les jours. Être poli envers quelqu'un qui nous
attaque constamment, ça devient compliqué"
Sébastien Benoît raconte que François Hollande a réagi de façon "professionnelle". "C'est un jeu d'acteur pour
lui. Les phrases creuses qui ont suivi, je n'ai aucune illusion de ce que ça
peut donner. Il me regardait droit dans les yeux, je le regardais droit dans
les yeux, c'était un jeu d'acteur pour moi cette histoire-là. Je ne fais pas
confiance à ces politiciens", ajoute-t-il.
Ce un geste était "évident" pour Sébastien Benoît par rapport à la situation chez Air France. "Les salariés d'Air France sont à bout de nerfs par la violence patronale qui s'exercent contre eux. Je tenais à expliquer par ce geste que je m'associais à cette lutte-là. Pour nous, la réalité sociale, ce sont les licenciements et les menaces sur nos vies et nos salaires", estime le syndicaliste.
Ce ras-le-bol peut devenir une explosion de colère
Sébastien Benoît, délégué CGT des chantiers navals STX
François Hollande annonçait que sans dialogue social, il n'y a pas de progrès. Une "phrase creuse pour Sébastien Benoît qui poursuit en expliquant qu'elle peut être interprétée de différente façon. Le progrès est pour les actionnaires. Nous qui sommes salariés et nous défendons contre les licenciements, le progrès n'est pas pour nous". Les déclarations de François Hollande, Manuel Valls et Emmanuel Macron vont "dans le sens du Medef". "On commence à en avoir marre et ce ras-le-bol peut devenir une explosion de colère (...) J'ai abordé le sujet en expliquant que l'on avait pas de politesse à avoir et qu'il fallait que l'on se dise les choses clairement", insiste le syndicaliste de la CGT.
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