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Thierry Solère
Crédit : AFP / Martin Bureau
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C'est le feuilleton politique de ce début de semaine. Et l'affaire va animer à coup sûr la séance de questions d'actualité à l'Assemblée nationale ce mardi 28 novembre. Le député des Hauts-de-Seine Thierry Solère s'accroche à son très lucratif poste de questeur de l'Assemblée, envers et contre tous. Retour sur le premier épisode, pour ceux qui ne l'ont plus en mémoire.
Élu député en juin sous l'étiquette des Républicains, le co-fondateur du groupe des Constructifs avait déjà défrayé la chronique au début de l'été en s'emparant d'un des trois postes de questeur du Palais-Bourbon, alors que la tradition veut que celui-ci soit réservé au principal parti d'opposition. L'affaire avait fait grand bruit. Jusqu'à provoquer une mise à jour du règlement de la Chambre haute, puisque à partir de la rentrée prochaine il ne s'agira plus simplement d'une tradition mais d'une règle écrite.
Sauf que ce week-end, Thierry Solère a annoncé qu'il adhérait à La République En Marche, devenant donc officiellement un membre de la majorité. Résultat : l'opposition, à commencer bien sûr par le groupe LR, est vent debout et bien décidée à récupérer le poste en question avant le mois d'octobre prochain. François de Rugy, le président de l'Assemblée, a consulté lundi 27 novembre les présidents de groupe, durcissant sa position au fur et à mesure de la journée, jusqu'à demander explicitement, le soir sur BFM TV, la démission de Thierry Solère de son poste.
Quant à Richard Ferrand, le patron du groupe REM, qui ambitionne de succéder à François de Rugy à la tête de l'Assemblée, il est, dit-on, d'autant plus "embêté" que la polémique succède à celle sur la double casquette de Christophe Castaner, à la fois patron du parti majoritaire et en charge des relations avec le Parlement au gouvernement.
Thierry Solère a rendez-vous ce mardi avec les Constructifs pour s'expliquer devant eux, alors qu'à 10 heures (comme chaque mardi) aura lieu la conférence des présidents où sont représentés tous les groupes parlementaires. Christian Jacob, le chef de file des Républicains, a bien l'intention de monter au créneau. À noter que François de Rugy a aussi annoncé la convocation d'une réunion extraordinaire du bureau de l'Assemblée.
Alors que peut-il se passer ? Du côté des Républicains, si l'on s'inquiète du manque de "courage et de poids politique" de François de Rugy, on continue à caresser la possibilité que, sous la pression, le président de l'Assemblée décide, avec le reste du bureau, d'une élection anticipée. Il ne l'a d'ailleurs pas exclu lui-même lundi soir.
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