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Tanguy Pastureau : les Républicains, les States by Nicolas Sarkozy
Pour tous, les Républicains, c'étaient ces texans irascibles qui, totalement ivres, violaient des cactus avant de le regretter très fort. Mais c'est terminé : nous aussi, en France, nous avons nos Républicains. Nos cow-boys qui puent et qui végètent dans leurs bottes en peau de serpent.
Tanguy Pastureau
Crédit : RTL
Avant, les républicains, c’étaient des yankees, des ricains à la mâchoire carrée nés à l’arrière du pick-up de papi, entre deux cadavres de cerfs tués à la chasse et celui du petit neveu que papi avait pris pour un faon. Mais ça y est, nous aussi, on a nos Républicains, nos types poilus qui puent la santiag moisie et la chique molle. Grâce à Nicolasse Sarkozaï, le républicain mariée à Carla, la démocrate à guitare, notre Joan Baez, on fait un pas de plus vers les States.
Fini l’UMP, le
parti d’Al Capone, englué dans les affaires, les Républicains ce sont les mêmes
briscards mais vierges, des anges aussi immaculés que la couette Snoopy de
Hollande quand Julie Gayet n’est pas là.
Eddy Mitchell
est en transe, Dick Rivers transpire des rouflaquettes, car le 51ème
état des USA, c’est nous. Jean d’Ormesson s’est mis à la country, Braïce
Hortefire, l’ancien Hortefeux, fait du rodéo sur son chien, parce qu’il n’a pas
de vachette.
Hier se tenait à Paris le congrès fondateur des républicains, pas au Buffalo Grill étonnamment, mais Porte de la Villette, Door of the Villette. Tous nos cow-boys étaient là, ça sentait le crottin et la sueur. Plus de 60 républicains se sont succédés à la tribune, une cérémonie à rendre les César palpitants.