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"T'es une merde !", le coup de téléphone de NKM à Jean-François Copé

L'ex-candidate à la mairie de Paris voue une haine tenace à Jean-François Copé, et ne se prive pas de dire son "mépris" dans une interview au "Point".

Nathalie Kosciusko-Morizet et Jean-François Copé en 2013 (Archives)

Crédit : KENZO TRIBOUILLARD / AFP

Marion Dautry

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Nathalie Kosciuzko-Morizet a la rancune tenace. Entre deux déclarations sur son intention de se préparer pour les primaires de l'UMP en 2016, elle tire à gros boulets sur son meilleur ennemi Jean-François Copé, dans une interview au Point.

"À Paris, il a tout fait pour me faire perdre", raconte-t-elle, amère. L'ex-candidate ne digère toujours pas le peu de soutien que lui a apporté le président de l'UMP pendant sa campagne. 

Pire, elle l'accuse d'avoir cherché à l'évincer dans les pires moments, comme lorsque l'état de santé de son père s'est aggravé. "Vous savez qu'à ce moment-là Copé a organisé une réunion pour me faire remplacer par Jean-Louis Borloo ?", s'indigne-t-elle.

Elle l'a "obligé à dégager"

Nathalie Kosciuzko-Morizet a eu l'occasion de lui rendre la pareille lorsque Jean-François Copé a été poussé à la démission par la tourmente de l'affaire Bygmalion. "Copé, c'est moi qui l'ai obligé à dégager en réclamant l'organisation d'un congrès", assure-t-elle.

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Surtout, elle n'aurait jamais hésité à dire à l'ex-président de son parti tout le mal qu'elle pensait de lui. "Il m'est arrivé de l'appeler et de lui témoigner mon mépris, confie-t-elle. Je lui ai dit 't'es une merde'".

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