Il espérait une soixantaine de sénateurs, Emmanuel Macron en aura finalement moitié moins. La droite et le centre conservent la majorité avec plus de 200 élus. Le Parti socialiste limite les dégâts avec plus de 80 sièges. Presque rien ne bouge, y compris la moyenne d'âge. Le Palais du Luxembourg est rajeuni de deux mois à peine.
Le revers électoral de La République En Marche va-t-il compliquer l'adoption des textes à venir ? La tâche du Président sera certainement ralentie, mais le processus législatif ne sera pas entravé. L'Assemblée nationale, où La République En Marche est majoritaire, a, en effet, toujours le dernier mot, selon la Constitution.
La droite sort symboliquement renforcée de cette élection, à commencer par le président de la Haute assemblée, Gérard Larcher. L'ancien maire de Rambouillet est déterminé à ce que le Sénat joue un rôle de "contre-pouvoir".
Ensuite, Emmanuel Macron a promis une réforme institutionnelle d'ampleur. Or, pour toucher à la question du cumul des mandats dans le temps par exemple, il faut une majorité des trois cinquièmes du Parlement, qui semble aujourd'hui hors de portée.
Pour réduire le nombre de députés et de sénateurs en revanche, une loi organique suffit : les deux chambres doivent toutefois tomber d'accord sur les termes de la loi. En cas de blocage, le chef de l'État peut encore choisir de passer par un référendum.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte