Nadine Morano n'est pas une femme seule contre tous et elle le fait savoir ; même si ses soutiens se comptent surtout en dehors des Républicains. "S'ils veulent me virer, ils prendront leurs responsabilités devant les électeurs, clamait Nadine Morano. J'ai reçu des milliers de messages de soutien. Brigitte Bardot m'a écrit qu'elle était scandalisée et fière de moi. Elle me dit 'Ne vous soumettez pas'. Je ne baisserai pas la tête", prévenait la députée européenne.
Nadine Morano, figure de la sarkozie, est menacée de perdre mercredi 7 octobre son investiture aux élections régionales de décembre, après ses déclarations fracassantes sur la France, "pays de race blanche". La Commission nationale d'investiture du parti, convoquée par Nicolas Sarkozy, devrait sanctionner ses propos en lui retirant sa tête de liste en Meurthe-et-Moselle, "à la demande des candidats Républicains de la région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine" et notamment du candidat à la présidence du Grand Est, Philippe Richert. "Une instrumentalisation !", s'est emportée Nadine Morano, pointant "une opération montée contre elle par les centristes". "Richert ne sait pas faire campagne. Il a trouvé la faille pour demander à Sarkozy de se débarrasser de moi. Mais qu'on arrête le délire ! Je n'ai commis aucun crime ! Aucune plainte n'a été déposée. Juridiquement, des associations comme SOS racisme ou le Cran savent qu'il n'y a rien de répréhensible dans ce que j'ai dit", affirme-t-elle.
Elle entend bien venir mercredi à la Commission Nationale d'Identité. Ironie du sort : elle est la co-présidente de cette Commission, et promet d'apporter "une valise de mails de soutien". Valérie Debord, secrétaire nationale des Républicains, est pressentie pour la remplacer. Sarkozyste fervente, son étoile a pâli après ses multiples défaites aux municipales de 2008 ou aux législatives de 2012. Après l'élection fin 2014 de Nicolas Sarkozy à la tête de l'ex-UMP, elle avait regretté de ne pas se voir confier suffisamment de responsabilités dans l'organigramme du parti.
En attendant, ce week-end, Nadine Morano s'est recueillie devant la tombe du Général de Gaulle à Colombey-les-deux-Eglises (Haute-Marne). "Je ne suis pas de la race des lâches, pour aucune fonction, je ne renierai le Général", a-t-elle écrit sur sa page Facebook. Le 26 septembre, invitée sur France 2 de l'émission On n'est pas couché (ONPC), elle avait repris des paroles attribuées à De Gaulle par Alain Peyreffite sur "la France, pays de race blanche". L'élue lorraine avait ajouté : "J'ai envie que la France reste la France et je n'ai pas envie que la France devienne musulmane".
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte