PS : Jean-Christophe Cambadélis présente la nouvelle direction

C'est cette équipe qui sera chargée de faire gagner le candidat socialiste à la présidentielle de 2017. Le patron du PS Jean-Christophe Cambadélis a présenté ses troupes ce samedi 20 juin. 

Une équipe de près de 80 secrétaires nationaux, "rajeunie", en partie renouvelée. Mais la plupart des postes-clés reviennent aux mêmes personnes que dans son équipe précédente. Au total, 40 femmes et 38 hommes constituent le secrétariat national (l'exécutif du parti), dont la composition a été approuvée samedi par le conseil national du PS (son parlement). 

Les porte-parole restent Olivier Faure, Juliette Méadel et Corinne Narassiguin. 

Julien Dray chargé de discuter avec les autre partis de gauche

Guillaume Bachelay est nommé responsable de l'animation et de la coordination des pôles.

Auprès du premier secrétaire, François Lamy, proche de Martine Aubry, est chargé des relations extérieures. Surprise, Julien Dray, amis de François Hollande, est responsable de la construction de l"alliance populaire" avec les autres partis de gauche, les écologistes et les citoyens.

Christophe Borgel prend la tête d'un pôle "animation, élections et vie du parti" avec, auprès de lui, Carlos Da Silva, ex-porte-parole "vallsiste", qui s'occupera désormais du "développement des fédérations et adhésions" aux côtés d'Émeric Bréhier, qui a en charge l'"animation des fédérations et l'organisation de l'université d'été".

42 ans de moyenne d'âge

Jean-Marc Germain, autre proche de Martine Aubry, est le responsable d'un pôle "mondialisation, régulation, coopération". Marie-Pierre de la Gontrie prend la tête de celui de "République, citoyenneté". Jean-François Lebat reste trésorier.

La nouvelle équipe, renouvelée à 60%, a une moyenne d'âge de 42 ans, fait valoir le PS.

Des frondeurs dans le bureau national

Le conseil national a aussi approuvé la constitution du bureau national, qui est, lui, fonction du score obtenu par chaque "motion" (orientation politique) lors du vote des militants avant le congrès de Poitiers. 

En font partie, pour la "motion" Cambadélis, des ténors tels que la maire de Lille Martine Aubry, les chefs de file des groupes parlementaires, Bruno Le Roux et Didier Guillaume, ou encore l'ex-ministre Frédéric Cuvillier.

Y figurent aussi des personnalités de l'aile gauche et des "frondeurs" (Christian Paul, Benoît Hamon, Marie-Noëlle Lienemann), des membres du courant "La fabrique" de Karine Berger, et enfin des membres de la motion des militants de terrain emmenée par Florence Augier.

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