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Prisons : "Il y a des gens qui n'y ont pas leur place", estime Adeline Hazan

INVITÉE RTL - Adeline Hazan, contrôleure générale des lieux de privation de liberté, préconise de "libérer un certain nombre de détenus" pour remédier au problème de surpopulation.

Prison de Borgo, en Haute-Corse (illustration)
Crédit : AFP
Prisons : "Il y a des gens qui n'y ont pas leur place", estime Adeline Hazan
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L'accord signé par le syndicat Ufap-Unsa avec la chancellerie vendredi 26 janvier, règle-t-il, au fond, le problème des prisons françaises ? "Je pense que ça ne le règle pas", lance Adeline Hazan, contrôleure générale des lieux de privation de liberté, invitée de RTL ce dimanche 28 janvier. 

"Le problème, c'est la surpopulation", tranche la contrôleure générale qui visite régulièrement les prisons françaises. Adeline Hazan "comprend la colère" des surveillants qui "font un travail extrêmement difficile". "Mais s'ils travaillent dans ces conditions c'est d'une part parce qu'ils sont en nombre insuffisant mais d'autre part parce qu'il y a une surpopulation massive", considère-t-elle. 

Pour remédier à cela, Adeline Hazan estime qu'il faut libérer des détenus. "Il faut vraiment que d'un point de vue culturel tout le monde se mette d'accord pour dire qu'il y a des gens qui n'ont pas leur place en prison et qu'il va falloir, à un moment donné, essayer de réguler cela quitte à libérer un certain nombre de détenus qui n'ont pas leur place en prison ou bien qui sont tout à fait en fin de peine", déclare-t-elle.

L'attente d'une réponse pénale

"Je pense que le ministère de la Justice a fait beaucoup d'efforts en termes de moyens, reconnaît Adeline Hazan. Malheureusement, cela ne suffit pas à deux syndicats sur trois. C'est un problème tellement global et tellement plus compliqué qu'un problème de moyens que ça n'est pas cet accord qui réglera les choses", estime-t-elle.

"Dans les maisons d'arrêt d'Île-de-France, c'est 200% d'occupation. Les détenus sont à quatre dans des cellules de 9 mètres carrés avec un matelas par terre pour le quatrième. Il faut vraiment prendre ce problème à bras le corps et pas simplement en termes de moyens mais en termes de politique pénale", préconise la contrôleur générale des lieux de privation de liberté.

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