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Nicolas Sarkozy et Alain Juppé, le 3 décembre 2014
Crédit : SIPA
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Nicolas Sarkozy désavoué. En mai dernier, le président du parti Les Républicains avait obtenu du bureau politique qu'il change les règles de la primaire de la droite, en imposant le vote papier pour les expatriés à la place du vote électronique. Mais selon les informations de Libération, cette décision sera annulée vendredi 15 juillet par la Haute autorité de la primaire, qui gère les règles de l'organisation des scrutins des 20 et 27 novembre. Elle devrait donc annoncer qu'aucun bureau de vote ne sera ouvert à l'étranger et qu'il faudrait donc s'en remettre au vote électronique. Sur le territoire national, 10.215 bureaux de vote seront ouverts.
Cet arbitrage de la Haute autorité de la primaire semble avoir été pris sur la base des constatations du comité d'organisation dirigé par le député Thierry Solère qui a observé plusieurs difficultés pour l'ouverture de bureaux de vote. Outre des problèmes de sécurité, certains pays interdisent de telles pratiques et beaucoup de sympathisants LR y sont réfractaires. Au micro de RTL, le 4 mai dernier, Thierry Solère avait d'ailleurs déjà exposé ses réticences : "Si on ne peut pas faire un vote par Internet pour les Français, on ne pourra pas les faire voter. Nous n'avons pas les réseaux diplomatiques. La primaire pour qu'elle marche, il faut qu'elle soit transparente, non contestable et que beaucoup de monde vote".
Pour Nicolas Sarkozy, cette nouvelle est un camouflet. "Je ne vois pas pourquoi un habitant de la Somme doit être obligé de faire 40 kilomètres pour aller voter, alors qu'un Français de l'étranger pourrait le faire par un vote électronique", avait-il expliqué dans un premier temps. "Si vous autorisez les Français de l'étranger à voter par voie électronique et pas ceux de l'Hexagone et d'Outre-mer, vous créez une rupture d'égalité contraire à nos principes constitutionnels", avait-il ajouté par la suite.
Ce sont donc les principaux concurrents de l'ancien président qui seront ravis de la décision de la Haute autorité. Des proches d'Alain Juppé, François Fillon et Bruno Le Maire avaient dénoncé un "coup de force" lorsque Nicolas Sarkozy avait eu gain de cause. Le premier cité, maire de Bordeaux, avait directement prévenu : "Il est inenvisageable que deux millions de Français soient privés du droit de vote".
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