Présidentielle 2017 : une "réunion sauve qui peut Hollande" à l'Élysée
CONFIDENTIELS RTL - Après une semaine bien difficile pour lui, le chef de l'État a réuni quelques proches dimanche 16 octobre pour réfléchir à sa stratégie.
C'était la "réunion sauve qui peut Hollande", nous a soufflé un conseiller ministériel, alors que les doutes sur la capacité du président de la République à être de nouveau candidat s'intensifie. La version officielle est qu'il s'agissait d'une "réunion de cadrage politique" après une semaine complexe. C'est le moins que l'on puisse dire. Selon nos informations, les invitations ont été envoyées vendredi 14 octobre au dernier carré de fidèles. Parmi eux, quatre ministres notamment : Michel Sapin, Stéphane Le Foll, Jean-Yves Le Drian et Ségolène Royal. Il y avait aussi François Rebsamen et Bruno Le Roux.
La communication de l'Élysée banalise l'événement, évidemment. "Le Président voit toujours beaucoup de monde le dimanche à l'Élysée", nous a-t-on confié. Cette réunion est pourtant au moins le signe que les critiques violentes au sein de la majorité depuis la parution des dernières confidences de François Hollande sont prises au sérieux.
L'appel des parlementaires hollandais en suspens
Il était par ailleurs question d'un appel des parlementaires socialistes à la candidature de François Hollande à l'élection présidentielle de 2017. L'initiative a disparu des radars pour l'instant. C'est assez extraordinaire : quand on pose la question aux députés hollandais, ils jurent depuis ce week-end qu'il n'a jamais été au programme des prochains jours. Or plusieurs sources confirment qu'il devait paraître le 13 octobre.
Du côté de la présidence de l'Assemblée nationale, on explique d'ailleurs que les dernières confidences de François Hollande ont obligé tout simplement les stratèges du Président à décaler la publication, "par crainte de voir les parlementaires retirer leurs parrainages". Commentaire dans l'entourage du président de l'Assemblée nationale : "Cette semaine va être consacrée à essayer de convaincre les élus que ce n'est pas grave".
Mais là où l'Élysée se trompe, c'est que les élus reviennent de leur circonscription. En privé, Jean-Christophe Cambadélis affirmait en de semaine que "95% des parlementaires socialistes avaient signé l'appel". On verra au bout du compte ce que cela donne.
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