La campagne présidentielle se joue également au niveau des financements. Et à ce jeu-là, tous les partis ne combattent pas à armes égales. Une réalité à laquelle la candidate Front national à l'élection présidentielle de 2017 Marine Le Pen fait face. Il y a quelques semaines, le patron de la Société générale, Frédéric Oudéa, a adressé au parti frontiste une fin de non-recevoir, refusant catégoriquement de lui accorder un prêt en vue du scrutin présidentiel.
Un courrier dont la tonalité a déplu à la présidente du Front national, le jugeant "à la limite de la courtoisie". Pour remédier à ses problèmes de financement, la dirigeante du FN serait donc prête à faire appel à des banques basées à l'étranger, notamment des banques russes, auxquelles elle avait déjà eu recours dans le passé. Pour l'universitaire Cécile Vaissié, ce prêt serait avant tout tactique. "Je ne peux pas croire qu'il n'y ait pas un intérêt pour la Russie. Plus Marine Le Pen aura de voix à la présidentielle, plus elle aura de poids en France, et plus Poutine sera content puisqu'elle a des positions qui sont à 100% pour Poutine".
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