C'est un rebondissement judiciaire que Marine Le Pen prend mal. En visite au sommet de l'élevage à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), la candidate frontiste à l'élection présidentielle a réagi à l'annonce du renvoi en correctionnelle du Front national pour escroquerie, concernant le financement des campagnes de l'élection présidentielle et des élections législatives de 2012. Accueillie à bras ouverts par les agriculteurs, elle a réglé ses comptes, dénonçant un procès politique à quelques mois de l'élection présidentielle de 2017.
"Nous sommes victimes d'une persécution judiciaire", dénonce-t-elle, revendiquant que le modèle de financement de campagne du Front national "a été validé à de multiples reprises par la Commission nationale des comptes de campagne". "Il ne fait pas bon être dans l'opposition, je ne sais pas si vous avez remarqué", ironise-t-elle, insinuant l'idée d'une justice téléguidée.
Dans le collimateur de la justice ? Des kits de campagne que les candidats en 2012 devaient acheter et que la justice soupçonne d'avoir été surfacturés. Ils étaient vendus par la société Riwal, fondée et gérée par des proches du parti frontiste.
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