C'est une première attaque en direction de celui qui pourrait être son futur adversaire dans la course à la présidentielle. En déplacement à New York, Emmanuel Macron a réagi à la candidature, désormais officielle, de Manuel Valls à la primaire de la gauche. "Depuis 18 mois, tous les sondages sont constants, la gauche classique n'a aucune chance d'être au second tour. Aucune. Et de loin", a-t-il commenté au micro de BFM TV.
Une manière pour l'ancien ministre de l'Économie de se positionner en véritable alternative au futur vainqueur de la primaire de la gauche, quel qu'il soit. "Depuis deux mois, depuis que j'ai quitté le gouvernement, je suis le troisième dans les sondages", a-t-il affirmé. Avant de développer : "J'invite plutôt les progressistes de gauche, comme ceux du centre et de la droite, à me rejoindre pour faire en sorte qu'il n'y ait pas au second tour le simple choix entre le Front national et une droite conservatrice. Mais plutôt d'avoir une véritable offre progressiste qui permette de réformer le système français", a-t-il affirmé.
Selon notre sondage RTL, Le Figaro, LCI réalisé le 29 novembre dernier, qui évoquait alors une candidature de François Hollande, François Fillon arrivait en tête du premier tour avec 29% des intentions de vote. Il devançait ainsi Marine Le Pen (23%) et Emmanuel Macron (15%).
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