L'homme est devenu coutumier du fait. Alors qu'Emmanuel Macron discourait sur son programme politique en vue de l'élection présidentielle de 2017, l'homme qui l'avait déjà interpellé lors d'un déplacement à Nancy pour lui offrir un bleu de travail l'a invectivé pour dénoncer la "flexibilisation de notre avenir".
"C'est pas en flexibilisant notre avenir, en uberisant nos espoirs, en précarisant notre vie... c'est pas ça le progrès, M. Macron", a lancé l'opposant au ministre. Et d'ajouter : "Tous les gouvernements ici ont trahi. Tous les ouvriers ont été trahis. Qu'est ce qui va changer avec quelqu'un comme vous ? Je n'ose pas croire que c'est en faisant en sorte qu'on travaille 60 heures par semaine, qu'on travaille les dimanches, que c'est comme ça que ça va changer", a-t-il lancé sous les applaudissements d'une partie de la foule.
Finalement, le tout nouveau candidat à l'Élysée a tenu à se défendre face aux accusations, relançant sur le "besoin de repenser nos organisations collectives pour donner une place a chacun, pour permettre a ceux qui veulent entreprendre de pouvoir le faire, mais s'assurer que chacune et chacun ait sa place".
Emmanuel Macron a également insisté sur la notion de "salaire à vie", affirmant qu'il ne le promettrai "jamais". En France aujourd'hui "personne ne peut promettre le salaire à vie, sauf des inconscients, sauf des gens qui proposent le salaire a vie sur le dos de leurs enfants et petits enfants", a-t-il ajouté, sous les applaudissements.
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