Présidence UMP : "Nicolas Sarkozy n'est pas mon adversaire", a déclaré Bruno Le Maire

INVITÉ RTL - Bruno Le Maire, l'assure il n'y aura pas de "guerre des chefs" pour la présidence de l'UMP, car "son adversaire" n'est pas Nicolas Sarkozy mais François Hollande.

Bruno Le Maire sur RTL

Crédit : Damien Rigondeaud / RTL.fr

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"C'est très bien que Nicolas Sarkozy soit candidat à la présidence de l'UMP", a assuré Bruno Le Maire, qui a néanmoins précisé que ce n'était "pas une surprise" sur RTL, ce samedi 20 septembre.

Le député de la Côte-d'Or soutient que la candidature de Nicolas Sarkozy permettra "d'avoir un débat, sur le parti et le projet que nous voulons" à l'UMP.

Bruno Le Maire n'a pas peur de la machine Sarkozy

Pour Bruno Le Maire : "Il n'y aura pas de guerre des chefs. Nicolas Sarkozy n'est pas mon adversaire, a-t-il expliqué. Mon adversaire c'est François Hollande".

Interrogé sur le déséquilibre entre la candidature de l'ancien Président et la sienne, l'ex-ministre de l'Agriculture a déclaré : "La machine Le Maire est très solide". Comparé à un Solex par Alain Duhamel, Bruno Le Maire a poursuivi : "Le solex permet d'aller très loin, il est solide et résistant", vantant ses 45 meetings. "Hier à Dijon, demain à Saint-Malo, lundi à Saint-Maure", a-t-il rappelé.

La machine Le Maire est très solide.

Bruno Le Maire

Quant à l'argument de la nouveauté avancé par l'ex Président, Bruno Le Maire a tenu à préciser que "le renouveau ce n'est pas un discours, le renouveau c'est des pratiques". Le député s'est ensuite lancé dans une énumération "le renouveau c'est ..." : appliquer le non cumul des mandats, ne pas cumuler la fonction publique et un mandat politique...

Le renouveau ce n'est pas un discours, le renouveau c'est des pratiques.

Bruno Le Maire

"Personnellement je ne reçois aucun appel, aucune pression, pour mon entourage, les députés qui me soutiennent, je n'en dirais pas autant, a affirmé Bruno Le Maire qui se dit "déterminé à gagner. Je crois que la meilleure solution pour la présidence de l'UMP, attention ne confondons pas les échéances, a-t-il ajouté, il ne s’agit pas de désigner notre candidat à la présidentielle, c'est de mettre quelqu'un de nouveau."