L'UMP s'est doté d'une nouvelle direction provisoire mardi 10 juin à l'issue d'un bureau politique. Le triumvirat Juppé/Fillon/Raffarin et Luc Chatel assure l'intérim à la tête du parti, en attendant le prochain congrès.
Entre l'élection de son président et la primaire en vue de 2017, certains se sont d'ores et déjà déclarés candidats à l'une ou l'autre des deux échéances.
Dans un billet publié sur son blog, intitulé "2017, bientôt", l'ancien Premier ministre "a décidé d’être candidat, le moment venu, aux primaires (sic) de l’avenir", dont il souhaite qu'elles se tiennent "au printemps 2016".
Comme François Fillon, le maire de Bordeaux fait partie du triumvirat qui a pris la direction provisoire de l'UMP. Il possède un avantage sur ses concurrents : il est plébiscité par les Français. Mais à droite, il reste derrière Nicolas Sarkozy.
Le député de l'Eure et ancien ministre Bruno Le Maire a annoncé mercredi 2 juillet 2014 sa candidature à la présidence de l'UMP. "Je serai candidat pour porter le renouveau que je défends depuis plus de deux ans", a-t-il déclaré sur BFMTV.
Bruno Le maire, 45 ans, a notamment été collaborateur de Dominique de Villepin, puis secrétaire d'État aux Affaires européennes et ministre de l'Agriculture du gouvernement Fillon.
Le 11 juin dernier, Xavier Bertrand avait rappelé son ambition personnelle : être candidat à la primaire UMP pour la prochaine présidentielle.
L'ancien ministre du Travail ne vise pas la présidence du parti. En revanche, il soutiendrait une éventuelle candidature de François Baroin. Ce dernier ne s'est pas officiellement porté candidat. Mais "il s'est engagé à la tenue des primaires et il est contre toute alliance avec le FN", s'était félicité Xavier Bertrand. Depuis, le maire de Troyes a fait part qu'il visait plutôt la présidence de l'Association des Maires de France (AMF).
L'ancien Premier ministre est déjà candidat à la primaire pour représenter l'UMP en 2017. Membre du triumvirat provisoirement à la tête du parti, François Fillon n'a pas encore dévoilé clairement ses intentions. Va-t-il briguer la présidence de l'UMP lors du prochain congrès ? "Je n'exclus rien", a-t-il déclaré mercredi 11 juin.
"Après en avoir discuté avec des parlementaires, des élus locaux, des acteurs de la société civile et reçu leur soutien, j'ai décidé de prendre mes responsabilités en me portant candidat à la présidence de l'UMP", a déclaré au Figaro le député de la Drôme jeudi 5 juin. "Si je suis élu, je ne serai pas candidat à la primaire" en vue de la présidentielle de 2017, a-t-il précisé.
"J'ai décidé de ne pas être candidate à la présidence de l'UMP", a déclaré la députée de l'Essonne Nathalie Kosciusko-Morizet le 24 juillet dernier, ajoutant : "Je travaille à fond pour préparer la primaire" de l'UMP en vue de la présidentielle de 2017.
Le retour de l'ancien chef de l'État n'a jamais été aussi proche. Alors que des indices étaient visibles depuis plusieurs mois, ses proches sont passés à la charge après l'annonce de la démission de Jean-François Copé.
De Brice Hortefeux à Nadine Morano en passant par Geoffroy Didier ou encore Henri Guaino, tous souhaitent le retour de leur champion à la tête de l'UMP. Mais si un tel scénario se produit, la plupart d'entre eux sont contre l'idée d'une primaire, considérant Nicolas Sarkozy comme suffisamment légitime.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte