Pour Olivier Mazerolle, tout remonte à la défaite de Ségolène Royal à la présidentielle de 2007. "À l'époque, les socialistes réformateurs, dont François Hollande, s'étaient mis en tête que Nicolas Sarkozy allait moderniser la France à la schlag et qu'il allait faire le sale boulot", rappelle l'éditorialiste. Mais le scénario a été différent.
Pour remettre la France debout, le nouveau chef de l'État est aujourd'hui obligé d'engager les réformes auxquelles avait pensé son prédécesseur (compétitivité, coût du travail, déficit budgétaire...). Du coup, "François Hollande retrouve sur son chemin tous ceux qui hurlaient à la mort du peuple face à la méthode Sarkozy". Le voici obligé de moduler, de dire qu'il y a la "bonne" et la "mauvaise finance".
La détestation de Hollande vis-à-vis de Sarkozy tient aussi au tempérament, note Olivier Mazerolle. En se présentant en président "normal", le nouveau locataire de l'Élysée a joué le contre-pied, mais surtout le contresens. Les Français ne peuvent pas admirer un leader "normal"...
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