Notre-Dame-des-Landes : le référendum local est "un progrès démocratique, si tout le monde joue le jeu", déclare Renan Dantec

L'entente entre le président de la République et la nouvelle ministre du logement, Emmanuelle Cosse donne lieu à un référendum local à Notre-Dame-des-Landes sur le projet controversé de construction de l'aéroport du Grand Ouest, selon nos informations confirmées par François Hollande lors de son interview télévisée. Ce référendum devrait aboutir "d'ici octobre 2016".

Renan Dantec, sénateur Europe-Écologie-Les Verts de Loire-Atlantique a réagi ce vendredi 12 février. Force de constater des tensions croissantes, le sénateur reconnaît que "le Président de la République a pris une décision sage en ramenant tout le monde autour de la table". L'annonce de ce référendum en enchante plus d'un, il est pourtant nécessaire d'en expliquer les modalités. Le Président de la République a notamment parlé "du Grand Ouest" autrement dit, "les deux régions administratives : la Bretagne et les Pays de la Loire, donc du Mans à Brest". 

Renan Dantec tient en revanche à insister sur le fait que "ce référendum doit être une vitrine". Il souligne également un fait que peu rappelle : "Le président avait déjà annoncé à la fin de la conférence environnementale, il y a un an et demi, que sur les dossiers qui bloquaient, le référendum pouvait être une solution. Il est donc en cohérence avec ces annonces précédentes". 

Il faut bien que les pour et les contre travaillent ensemble sur les modalités de ce référendum

Renan Dantec, sénateur de Loire-Atlantique

Outre le référendum, le sénateur souligne l'importance d'éclaircir "le coût réel du réaménagement Nantes Atlantique, proposer un choix alternatif entre Nantes Atlantique et Notre-Dame-des-Landes et enfin, attendre la fin des derniers recours, notamment le tribunal administratif en cour d'appel sur la loi sur l'eau". Mais avant cela, Renan Dantec déclare vouloir s'investir afin de mener à bien ce référendum, "un moment important en termes démocratiques en France". Très peu imaginait qu'il pouvait y avoir une intervention sur Notre-Dame-des-Landes. "C'est un progrès démocratique en France, à condition que tout le monde joue le jeu", déclare-t-il.