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Nicolas Sarkozy ne se voit pas revenir avant la fin de l'été

Depuis la questure de l'Assemblée nationale où il recevait le prix de l'Appel du 18 juin, Nicolas Sarkozy a évoqué son éventuel retour en politique tout en se rappelant au souvenir des gaullistes.

Nicolas Sarkozy, quittant l'hôtel Fairmont à Monaco, où il donnait une conférence le 18 juin 2014

Crédit : AFP

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Les cartes postales de la part de Nicolas Sarkozy se succèdent. L'ancien chef de l'État a reçu mercredi 25 juin le prix de l'Appel du 18 juin décerné par le mouvement des jeunes gaullistes de l'Union des jeunes pour le progrès. Depuis la questure de l'Assemblée nationale, il en a profité pour réaffirmer son engagement politique tout en se rappelant au bon souvenir des gaullistes.

"Mon engagement, c'est un engagement pour une vie, pas un engagement de circonstance", a-t-il notamment lancé dans son discours, avant de préciser sa conception du gaullisme : "Une forme de fidélité", selon lui, mais aussi "la rupture, le rassemblement le plus large possible et l'unité". "En 1968, ça n'était pas la mode d'être gaulliste. Et moi, je n'avais pas choisi d'être à la mode", a-t-il assuré, selon BFMTV.

Nicolas Sarkozy a réaffirmé au passage qu'il était "encore dans le temps de la réflexion" pour un éventuel retour sur la scène politique. "Vous me voyez lancer un grand élan le 31 juillet ?", a-t-il interrogé son auditoire, raconte Le Lab. "Je ne sollicite pas les médias. D'ailleurs, je me méfie de vos portables", a-t-il lancé à la salle, hilare, rapporte encore BFMTV.

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