Dans son interlocution télévisée ce mercredi 2 juillet consécutive à sa mise en examen, Nicolas Sarkozy a dénoncé une "instrumentalisation politique de la justice" en ciblant nommément François Hollande, Manuel Valls, Michel Sapin et Christiane Taubira.
Face à ces attaques, l'Élysée préfère ne pas polémiquer. "Il nous provoque, alors ne tombons pas dans le piège", résume un proche de François Hollande. "Hier soir, c'est Berlusconi que j'ai vu à la télé. Mauvaise foi, théorie du complot, laissons-le à ses délires", ajoute un autre.
Tout ça ne profite qu'à l'abstention et au FN
François Hollande
Le président garde son sang-froid. "L'ambiance est estivale, il y a la Coupe du monde, bientôt les vacances, polémiquer avec [Nicolas Sarkozy] serait contre-productif", dit l'un de ses amis.
Et puis François Hollande et Manuel Valls sont intimement convaincus qu'il n'y a rien de bon à tirer de ces affaires. "Tout ça ne profite qu'à l'abstention et au FN, donc mieux vaut se taire", explique le président à ses proches.
Mais dans son entourage, d'autres font déjà des calculs politiques. Si Nicolas Sarkozy est le candidat de la droite, il sera abîmé, sa famille divisée. "Si c'est lui, anticipe un élu PS, on est qualifiés au deuxième tour face à Marine Le Pen."
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