Sans surprise, les proches de Nicolas Sarkozy ont salué l'intervention de l'ancien président de la République, interviewé ce mercredi 2 juillet après sa mise en examen, tandis que ses détracteurs ont dénoncé ses propos.
Pour Brice Hortefeux, président de l'Association des amis de Nicolas Sarkozy, "face à un acharnement permanent, incessant et indigne dont il fait l'objet depuis de nombreux mois et plus particulièrement ces derniers jours, Nicolas Sarkozy a fait le choix de la responsabilité, de la transparence et de la clarté devant les Français". L'ancien ministre de Nicolas Sarkozy estime que ce dernier "a eu à cœur d'exprimer sa vérité qui s'inscrit bien au-delà des clivages partisans et des étiquettes politiques". Et de souligner, dans un communiqué : "Plus que jamais, Nicolas Sarkozy est un atout et une chance pour notre pays."
Plus que jamais, Nicolas Sarkozy est un atout et une chance pour notre pays.
Brice Hortefeux
Egalement dans le camp des défenseurs de l'ex-chef de l'Etat, la députée UMP Valérie Pécresse a dit souhaiter "que la présomption d'innocence s'applique à Nicolas Sarkozy comme à tous les Français". Et d'ajouter : "Je m'interroge sur la différence de traitement entre J. Cahuzac et N. Sarkozy qui est pour le moins troublante".
Christian Estrosi, député UMP et maire de Nice, a lui aussi réagi sur Facebook, estimant qu'"au terme d'une épreuve violente dans des conditions inacceptables Nicolas #Sarkozy a livré sa vérité aux Français".
A l'opposé sur l'échiquier politique, Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, a estimé que "M. Sarkozy manque à tous les principes de responsabilité quand il cherche à dresser l'opinion contre ses juges". Et de nier qu'il soit "la victime d'un complot politique ou d'un acharnement judiciaire". Le député PS ajoute, dans un communiqué : "C'est devant la justice que se traitera cette affaire et les confusions, intimidations ou ambitions politiques ne peuvent se substituer à celle-ci. Les Français ont tourné la page d'un système qu'il a mis en place et qui a sans cesse confondu les affaires de l'Etat avec ses intérêts et ceux de son clan".
Plus à gauche, le porte-parole du PCF Olivier Dartigolles estime dans un communiqué que "l'odeur de l'argent puis des affaires place aujourd'hui l'ancien président de la République au cœur d'une instruction judiciaire qui doit aller jusqu'à son terme dans le respect de l'indépendance de la Justice". Selon Olivier Dartigolles, l'ex-président "n'aura fourni aucune explication, strictement rien, alors que les charges retenues sont particulièrement graves. 'instrumentalisation politique de la justice', 'chef d'accusation grotesque', 'petite minorité militante' en parlant des magistrats en charge du dossier, Sarkozy a enfilé de très gros sabots."
Enfin, le fondateur de Debout la République, Nicolas Dupont-Aignan, a écrit sur Twitter que "Nicolas Sarkozy instrumentalise les affaires pour revenir sur scène. Il n'a pas changé !"
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