Jusqu'au bout, Nicolas Sarkozy aura essayé d'épargner Nadine Morano et de régler la situation en douceur. Par l'intermédiaire de Brice Hortefeux, il s'est chargé de téléphoné à la députée européenne Les Républicains. Hier soir, tout le monde pensait la situation réglée. Nadine Morano était censée s'excuser ce matin et revenir sur ses propos. Mais à la place, elle a réitéré ses paroles, à la radio et à la télévision. C'en était trop pour certains membres des Républicains.
À l'instar de Philippe Richert, chef de file dans la région Grand Est, venu dans la matinée jusqu'au siège du parti pour réclamer sa tête. "Nous avons besoin d'avoir une équipe soudée qui soit claire sur sa valeur et son engagement. L'intérêt général passe avant l'intérêt particulier ", a-t-il expliqué. Après trois jours de silence, Nicolas Sarkozy cède à la pression et décapite sa ministre avec un communiqué sans équivoque où il explique avoir saisi la commission nationale d'investiture pour empêcher Nadine Morano d'être tête de liste aux élections régionales en Meurthe-et-Moselle. Plus tard, devant les médias, il effectue un rappel à l'ordre à peine masqué.
"J'aime la liberté. J'adore le débat. Mais je n'accepterais aucun dérapage. Parce que parfois, j'ai l'impression que certains dérapages sont dits plus par soucis de publicité personnelle qu'à une réflexion approfondie", a-t-il déclaré. C'est maintenant à la commission d'investiture qu'il revient d’entériner la sanction. Ce sera mercredi prochain.
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