"Race blanche" : "Ne rapprochons pas des écrits des années 50 à des propos de 2015", dit Jacques Godfrain

Nadine Morano ne recule pas. L'eurodéputée a créé la polémique en évoquant "la race blanche". Critiquée par son parti, Les Républicains, Nadine Morano a aussi fait l'objet de critiques du côté du gouvernement. Manuel Valls a déclaré, ce mercredi 30 septembre à l'Assemblée nationale, que "Marianne n'a pas de race, pas de couleur". 

Face à l'ampleur de la polémique, Nicolas Sarkozy a saisi la Commission nationale d'investiture afin de "retirer l'investiture en Meurthe-et-Moselle à Nadine Morano", selon un communiqué du parti. Le Premier ministre s'est d'ailleurs félicité de cette initiative. Selon Jacques Godfrain, président de la fondation Charles de Gaulle, il faut pas "rapprocher des écrits des années 50 à des propos de l'année 2015. Effectivement Alain Peyrefitte a eu des conversations avec le Général de Gaulle. Il n'y avait aucun témoin, c'était des notes qu'il prenait. Ces propos ont été rapportés et édités 18 ans plus tard. Que chacun en tire les conséquences. Je vous rappelle que son principal compagnon, Félix Houphouët-Boigny, a été ministre d'État en 1958. Il faisait partie, comme on dit aujourd'hui, de la diversité".