Nicolas Sarkozy était l'invité de RTL

Selon notre sondage, il occupe toujours la position de challenger dans le sprint final de la primaire de la droite et du centre. Mais il progresse (un peu). Quelle est son analyse personnelle de ces estimations ? Après Alain Juppé, c'est au tour de Nicolas Sarkozy de s'installer face à Elizabeth Martichoux dans le studio de RTL ce mardi 15 novembre. Après la victoire de Donald Trump aux États-Unis le 8 novembre, l'ancien président de la République se présente plus que jamais comme le "candidat de la France silencieuse". "Je veux être le porte-parole du peuple de France. Je veux parler en votre nom, je veux porter le combat au nom de ces millions de Français qui ont reçu de leurs parents et de leurs grands-parents la France en héritage et qui se demandent aujourd’hui quelle France ils vont pouvoir laisser à leurs enfants et à leurs petits-enfants", a-t-il lancé en meeting à Neuilly le 6 novembre.

Si Alain Juppé s'est montré sévère à l'égard de François Fillon et de son programme lundi 14 novembre sur RTL, Nicolas Sarkozy a changé de ton avec celui qui décolle, selon les estimations de notre dernier sondage. "Quand j'ai vu le deuxième débat, j'ai compris pourquoi je l'avais choisi comme Premier ministre, c'était sérieux ; j'ai beaucoup de points communs avec lui, il est au niveau", relevait Nicolas Sarkozy dans Le Parisien au sujet de celui qu'il qualifiait de "collaborateur" au lendemain de son mandat présidentiel. 

François Fillon n'a pourtant pas été tendre avec l'ancien patron des Républicains. "Au lieu de parler du fond du problème, certains perdent leur sérieux en parlant de frites et de jambon". Une allusion à une sortie récente de l'ancien chef de l'État sur les repas de substitution dans les cantines scolaires...