Ce n'est pas encore un programme présidentiel mais les contours du projet politique de l'ancien président se précisent. Dans un entretien accordé au Figaro Magazine à paraître vendredi, Nicolas Sarkozy dévoile les propositions par lesquelles il entend redresser la France. Avec une citation : "Je veux redonner de l'espoir".
En attendant ce week-end, Le Figaro en publie six extraits sur son site internet ce mercredi 1er octobre. Des mesures déterrées de son quinquennat et des nouvelles pistes qui devraient, à n'en pas douter, alimenter le débat politique ces prochaines semaines.
Le premier cheval de bataille de l'ancien président est la fonction publique. Un sujet sur lequel il s'était déjà longuement attardé jeudi dernier lors de son premier meeting à Lambersart. Nicolas Sarkozy ressort sa proposition de "revenir au non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite", écrit Le Figaro, précisant qu'il veut également "créer un nouveau contrat de cinq ans dans la fonction publique et rétablir le jour de carence" des fonctionnaires, supprimé par la gauche au pouvoir.
Tancé par François Fillon pour sa gestion des 35 heures lorsqu'il tenait les rênes de l'Élysée, Nicolas Sarkozy suggère que "les entreprises qui voudraient sortir des 35 heures par une négociation interne à l'entreprise puissent le faire". Il souhaite également "rétablir les heures supplémentaires déchargées et défiscalisées", une mesure emblématique de sa présidence, également supprimée par son successeur au sommet de l'État.
Le candidat à la présidence de l'UMP propose que "d'ici à cinq ans, il ne soit plus possible de consacrer plus de 50% du PIB à la dépense publique (quand il atteint 56% dans le Budget 2015, Ndlr). Tout gouvernement qui atteindrait ce seuil se heurterait à l'interdiction d'augmenter la dette ou les impôts". Cette mesure pourrait faire l'objet d'un référendum selon lui. Sur le RSA, il demande si "toute allocation doit-elle avoir comme contrepartie une activité ?"
Sa position sur le mariage pour tous, un sujet qui divise profondément sa famille politique, est encore volontairement entourée de zones d'ombres. Nicolas Sarkozy déplace ici le curseur sur le PMA, qu'il souhaite verrouiller juridiquement en l'inscrivant dans la Constitution pour qu'elle soit "réservée aux couples hétérosexuels". Sur la GPA, il propose de "l'interdire complètement".
Favorable à un allègement de la pression fiscale, l'ancien président assure qu'il est "urgent de réfléchir à une zone économique à fiscalité harmonisée" entre l'Allemagne et la France. Le Figaro ne précise pas si celle-ci concerne les entreprises ou les particuliers.
Nicolas Sarkozy estime qu'il "faudra sans doute passer à 63 ans rapidement". Une mesure à laquelle il s'était déclaré opposé en mai 2008 au micro de RTL, en réaction à une proposition de Laurence Parisot.
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