Il est une question qui s'était posée pendant la campagne présidentielle, et qui fait l'objet à nouveau d’un début de réflexion à l'Élysée : et si l’exécutif décidait de repousser d'un an les élections municipales (prévues pour l'heure en mars 2020), pour les regrouper avec les élections régionales et départementales, au printemps de l'année suivante ? L'idée est loin de faire l’unanimité pour l'instant mais elle présente quelques intérêts notables aux yeux de ses défenseurs.
D'abord si la réforme institutionnelle voulue par Emmanuel Macron était menée à bien d'ici-là, et si donc le nombre de parlementaires était réduit d'un tiers, elle donnerait plus de temps à d'éventuels députés ou sénateurs sortants pour préparer leur atterrissage dans un exécutif local. Ensuite le regroupement de ces trois élections pourrait favoriser la participation. Surtout, ce changement de calendrier pourrait permettre à l'exécutif d'éviter une éventuelle sanction électorale de mi-mandat, ou au minimum de ne pas multiplier les échéances difficiles avec l'espoir d'avoir des résultats à défendre d'ici 2021.
Pas sûr pour autant que la mesure soit soutenue par les maires de grandes villes, en particulier, nous faisait remarquer un stratège électoral de l'exécutif cette semaine. Sans compter que les candidats aux élections municipales - scrutin où la dimension locale compte pour beaucoup - risqueraient aussi de pâtir plus que d'habitude du climat national.
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