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Marine Le Pen sur le plateau de TF1 jeudi 7 septembre
Crédit : THOMAS SAMSON / AFP
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Retour discret pour Marine Le Pen. La finaliste à la présidentielle a repris le chemin des médias après de longues semaines d'absence, lors d'une intervention d'à peine six minutes sur le plateau du 20 Heures de TF1, ce jeudi 7 septembre. Marine Le Pen a insisté sur le rôle de principal opposant qui revient selon elle à son parti, prenant soin de replacer Jean-Luc Mélenchon à la troisième place du podium de l'élection présidentielle.
La présidente du Front national s'est par ailleurs exprimée sur la place du numéro 2 du parti, Florian Philippot, au sein de leur famille politique. Malheureuse au second tour de la course à l'Élysée, elle ne s'est pas privée de porter une critique envers "l'attalisme" et la "philosophie éphémère" qui caractérisent selon elle les premiers mois de présidence de son adversaire d'alors, Emmanuel Macron.
Exit Jean-Luc Mélenchon : la cheffe de file du FN a souhaité rappeler au leader de la France insoumise qu'il était le troisième homme de la présidentielle et non l'opposant frontal à Emmanuel Macron lors du second tour. "Dans une élection présidentielle, les Français font deux choix : ils choisissent le président de la République (…), mais ils choisissent aussi le meilleur opposant à la politique portée par le vainqueur et en l'occurrence, ils ont choisi le FN, ils ont choisi ma candidature pour être présente au second tour", a réaffirmé Marine Le Pen sur le plateau de TF1.
Celle-ci préconise de ne "pas confondre l'agitation parlementaire de Monsieur Mélenchon et la réalité politique". "Pour être un opposant il faut porter un projet d'alternance - quel est le projet de Jean-Luc Mélenchon ?, a-t-elle poursuivi. La régularisation de l'intégralité des sans-papiers, les liaisons dangereuses avec le fondamentalisme islamiste (...) ? Je ne suis pas tout à fait sûre que les Français soient d'accord avec ça".
Tandis que certains sympathisants du Front national estiment que le numéro 2 du parti, Florian Philippot, a couru à sa perte lors de la présidentielle et des législatives, Marine Le Pen reconnaît l'existence d'un "débat" actuel au sein du FN.
"Je crois qu'il y a un débat que nous avons mené, que j'ai organisé, qui a commencé par un séminaire avec les cadres (...), je me lance aujourd'hui dans une grande tournée auprès des adhérents, des militants, des sympathisants du FN - il y aura une grande consultation à la fin du mois de septembre à destination des adhérents", annonce Marine Le Pen. "Nous avons une grande alternance à construire et un outil à perfectionner", poursuit-elle, envisageant "la refondation profonde du FN".
Marine Le Pen a qualifié ce jeudi 7 septembre d'"attallisme" - du nom de l'écrivain et économiste Jacques Attali, soutien du chef de l'État - la politique d'Emmanuel Macron.
Pour elle, les premiers mois du chef de l'État relèvent d'une "philosophie de l'éphémère, de la précarité, du salarié jetable, d'une société nomade". Sur la précise réforme du Code du travail entreprise par le gouvernement, elle estime que celle-ci n'est "pas favorable à l'emploi et n'aura aucune influence" sur lui.
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