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Manuel Valls : "Le régime syrien ne peut en aucun cas être un partenaire"

Le Premier ministre réfute toute éventualité de "coopération anti-terroriste" avec Bachar Al-Assad dans la lutte contre Daesh.

Manuel Valls à l'Assemblée nationale, le 25 novembre

Crédit : JACQUES DEMARTHON / AFP

Christophe Chafcouloff & AFP

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Alors que François Hollande poursuit son marathon diplomatique pour convaincre les grandes puissances de constituer une coalition globale contre le groupe État islamique, son Premier ministre a mis les points sur les i quand à la position de la France vis à vis de Bachar Al-Assad.


"Non le régime syrien ne peut en aucun cas être un partenaire, non la coopération anti-terroriste ne peut être ni envisageable ni utile avec ce régime qui lui-même recourt à la terreur", a lancé Manuel Valls dans un discours prononcé ce mercredi 25 novembre à l'Assemblée nationale, défendant la prolongation de l'intervention française en Syrie

"Ce n'est pas envisageable aujourd'hui, comme cela ne l'était pas en mars 2012", a-t-il poursuivi, répétant à trois reprises "en mars 2012", en marquant des pauses pour rappeler qu'à cette époque, Nicolas Sarkozy était président de la République. "En mars 2012, quand la France a pris la juste décision de rompre les relations avec la Syrie au lendemain des massacres de Deraa et de Homs", a complété le Premier ministre.

Valls a rappelé les dérives du régime de Damas

Il a appelé les députés également à "se souvenir qu'en août 2012, certains de ceux qui exigent un bouleversement de notre politique vis-à-vis du régime syrien n'avaient pas de mots assez durs pour le condamner et exhortaient le président de la République et le gouvernement à agir fortement pour marquer l'opposition au régime". 

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En août 2012, intervenant publiquement pour la première fois depuis sa défaite à la présidentielle, Nicolas Sarkozy avait demandé une intervention en Syrie, dans un communiqué commun avec le principal chef de l'opposition syrienne, le président du conseil national syrien Abdebasset Sieda. Ils y demandaient "une action rapide la communauté internationale pour éviter des massacres" en Syrie, y voyant de "grandes similitudes" avec la Libye un an plus tôt.  

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