"Pourquoi se lancer dans des débats qui aujourd'hui ne sont pas attendus par les partenaires sociaux?", a expliqué Manuel Valls, ce mercredi 30 avril sur France Inter au sujet de la suppression des 35 heures.
"Je suis Premier ministre, et donc j'ai le souci de mes responsabilités et surtout des priorités", a-t-il ajouté. "Et aujourd'hui, la priorité, c'est ne pas créer un débat confus sur le temps de travail, mais c'est de soutenir les entreprises, le pouvoir d'achat et de faire baisser les déficits. C'est ça ma priorité".
En janvier 2011 puis pendant la campagne des primaires socialistes pour l'élection présidentielle de 2012, Manuel Valls, alors député, avait estimé que la gauche devrait "déverrouiller les 35 heures" si elle revenait au pouvoir.
Le Premier ministre Manuel Valls a par ailleurs expliqué "assumer le réformisme" et "la social-démocratie", au lendemain du vote par l'Assemblée national du programme de stabilité pour 2015-2017 qui fixe les objectifs économiques du gouvernement. "C'est un vote fondateur parce que ce vote s'est fait dans la clarté", a-t-il déclaré.
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