Pascal Cherki, député socialiste du XIe arrondissement de Paris, figurait parmi la liste des députés de gauche qui ont tenté de déposer une motion de censure contre le gouvernement de Manuel Valls après l'utilisation du fameux "49-3", qui a fait passer la loi Travail en force au Parlement. Un passage "en force" selon lui, alors que les discussions à l'Assemblée nationale ne faisaient que commencer. "Toute cette affaire là n'est pas terminée, prévient-il. Ce n'est pas la première fois que le gouvernement s'arrête à mi-chemin d'un processus législatif... La bataille continue."
Apparemment les frondeurs ont une "tactique", dont Pascal Cherki ne veut pas encore révéler les contours. Mais le député "frondeur" assure qu'une majorité de Français sont contre cette loi et qu'il ne les "abandonnera pas". Manuel Valls a de son côté tancé les frondeurs qui ont tenté de déposer une motion de censure, et réclame de leur part une clarification de leur part. Ce qui n'impressionne pas Pascal Cherki : "Le Premier ministre agite un sabre de bois, schématise-t-il. La clarification qu'il propose, c'est une scission du Parti socialiste."
La Haute autorité éthique du PS a été saisie par le premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis au sujet de cette motion de censure de gauche, mais Pascal Cherki n'a pas peur d'une sanction, et compte même faire témoigner Manuel Valls.
"Nous irons avec plaisir, nous ne nous sentons pas menacés. Nous allons faire citer comme témoin, peut-être, le Premier ministre. Et nous lui demanderons, par exemple, s'il estime que ce n'est pas un manquement à l'éthique que de proposer de voter avec la droite une révision constitutionnelle comprenant une mesure d'extrême droite prônée par Nicolas Sarkozy comme la déchéance de nationalité."
Pascal Cherki ne veut en revanche pas faire témoigner François Hollande, estimant qu'il est au dessus de cela. En revanche, le député frondeur estime qu'il doit passer par une primaire s'il veut se présenter à l'élection présidentielle de 2017. Si vous n'êtes pas capable de gagne rles primaires ce n'est pas la peine de gagner l'élection présidentielle", lance-t-il.
Le député pense qu'il est déjà en train de penser à l'échéance présidentielle. "Vous pensez que l'élection présidentielle ne l'habite pas ? Comme tout Président sortant, il n'y pense pas 15 jours avant l'élection".
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte