"La réac académie donne le ton", peste Nicolas Domenach

"Les intellectuels réactionnaires ont commencé de prendre une cinglante revanche sur les progressistes autrefois dominants", lance Nicolas Domenach. "Ce sont les nostalgiques d'un âge d'or qui n'a jamais existé, cette cohorte d'ennemis du progrès et de la modernité mondialisée qui sont à l'offensive sur tous les hauts plateaux radios et télés. C'est la réac académie qui donne le ton tout en prétendant être toujours bâillonnée", poursuit-il. Parmi ces "bardes de la francité", le journaliste cite l'écrivain Denis Tillinac (...) qui veut que la droite se réapproprie quelques hautes figures de notre imaginaire, comme D'Artagnan, Cyrano de Bergerac, Arsène Lupin, Tintin. "Mais mille sabords, c'est du vol ça ! Du détournement de majeurs !", tempête Nicolas Domenach.

Le journaliste dénonce "une captation abusive d'héritage national" et évoque la "course éperdue" d'un Denis Tillinac "en quête de ces héros que la droite doit d'urgence honorer : les rois de France, les plumes Sergent-Major, Maurice Barrès, Paul Morand, Roger Nîmier, et les classiques de l'Histoire que sont Vercingétorix, Bayard ou Jeanne d'Arc". Nicolas Domenach poursuit : "On connait la chanson de geste droitière qui détourne sans scrupules le patrimoine national. Mais voilà que Tillinac poursuit sa razzia jusqu'à faire main basse sur François Mitterrand qu'il range sans vergogne à droite toute !"

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