En Direct
3 min de lecture
Emmanuel Macron en déplacement à Marseille pour visiter le site olympique de voile pour Paris 2024.
Crédit : JEAN-PAUL PELISSIER / POOL / AFP
Je m'abonne à la newsletter « Politique »
Il est question ce matin d'un "document". L'histoire d'abord de Youssef
al-Bahtini que nous raconte la Tribune de Genève. Ce jeune garçon n'a que 12 ans
et pourtant c'est peut-être le meilleur contorsionniste du monde. Youssef est en
effet capable de mettre son corps dans des postures invraisemblables. Sa
spécialité, c'est le rouleau, une galipette améliorée. Plutôt que de rouler sur
le dos comme vous le feriez, lui roule sur le ventre, les jambes complètement
ramenées en arrière vers la tête. Encore plus incroyable, il répète cette figure
sur 20 mètres, le tout en 14 secondes. C'est mieux, beaucoup mieux que l'actuel
détenteur du record du monde de la discipline, un Britannique qui fait ça en 17
secondes.
Problème, Youssef n'arrive pas à faire valider sa performance par le livre
Guinness des records. Pourquoi ? Parce qu'il est palestinien. Pas de bureau du
Guinness là où il vit. Il faut aller en Jordanie. Or pour l'instant, Youssef n'a
pas de permis de voyager. La bande de Gaza où il habite est en effet soumise à
un blocus israélien depuis une décennie, alors que l'Égypte maintient son point
de passage avec ce territoire palestinien fermé en quasi-permanence. Youssef
compte aujourd'hui sur la médiatisation de son histoire pour lui permettre de
décrocher ces fameux documents et de réaliser ainsi son rêve.
Dans Libération, c'est un document gênant qui a retenu l'attention. Gênant
pour certains syndicats. Le quotidien nous apprend en effet ce matin que
les cinq confédérations se sont réunies fin juin, dans le plus grand secret,
pour se concerter sur la réforme du Code du travail. Le rendez-vous a eu lieu au
siège de la CFDT, cinq jours avant le début des rencontres avec Muriel Pénicaud.
Tous les leaders syndicaux étaient présents, y compris celui de la CGT Philippe
Martinez qui s'y serait rendu incognito, raconte Libé. À cinq, ils ont listé les
points à préserver dans la reforme, les lignes rouges à ne pas franchir. "Les
lignes rouges", c'est d'ailleurs le titre de ce document qui a été remis à
l'Élysée et à Matignon.
Les syndicats s'étaient par exemple mis d'accord pour exiger qu'il n'y ait
pas de négociation en dehors de syndicats représentatifs. Clairement la ligne
rouge a été franchie. Les ordonnances qui seront signées tout à l'heure
prévoient même tout l'inverse. Pourtant, pas ou peu d'opposition du côté de la
CFDT, de FO et de la CFTC. "Alors que s'est-il passé ?", se demande Libération.
Les confédérations s'étaient-elles mis d'accord sur l'attitude à adopter en cas
de violation des lignes rouges ? Y a-t-il eu trahison, arrangement ? "Ce qui est
sûr, conclut Luc Peillon, c'est que les lignes rouges ne sont plus ce qu'elles
étaient." Libération plutôt sévère ce matin après la mobilisation
d'hier. "Une mobilisation laborieuse", dit le quotidien, presque d'accord une
fois n'est pas coutume avec Le Figaro, qui juge que la journée d'hier est "un
échec".
À partir de certains montants, les gens deviennent fous
Liliane Bettencourt
Le Figaro, qui comme bon nombre de vos journaux, revient bien sur ce matin sur la disparition de Liliane Bettencourt. On apprend que c'est à la fin des années 80 que l'héritière de L'Oréal avait fait la rencontre de François-Marie Banier lors d'une interview accordée à la revue Égoïste. Le photographe avait été chargé d'illustrer le portrait. Interview quasi prémonitoire. Voilà ce que déclarait Liliane Bettencourt à l'époque : "À partir de certains montants, les gens deviennent fous." Des mots qui ont une résonance toute particulière quand on connait la suite.
L'Équipe, de son côté, ne nous parle pas ce matin de celle qui était la femme
la plus riche du monde, mais du joueur le plus cher du monde. Neymar bien sûr.
Le quotidien sportif raconte que le joueur a présenté ses excuses au reste de
l'équipe après l'incident avec Cavani. C'était mercredi. Neymar a pris la parole
devant ses partenaires. "C'est Thiago Silva, raconte L'Équipe, qui a traduit ses
propos au reste de l'effectif. La star parisienne s'est excusée pour son
attitude dans le vestiaire après la rencontre dimanche contre Lyon", confirmant
au passage que "ça avait vraiment chauffé entre lui et Cavani". Il a justifié
son dérapage par sa soif de vaincre. Démarche appréciée visiblement. "Le
chapitre est clos", dit L'Équipe avant d'ajouter : "Pas sûr que Zlatan
Ibrahimovic en son temps en aurait fait autant."
Cet épisode a en tout cas visiblement été suivi de très près par Emmanuel
Macron, grand fan de l'OM. Lors de son déplacement hier à Marseille, le
président a proposé une solution au club parisien, qui pourrait faire les
affaires de l'OM, pas vraiment au top depuis le début de cette saison : échanger
Neymar avec un joueur marseillais. Petite blague rapportée par un journaliste de
l'AFP et relayée notamment par le site de 20 minutes. Le chef de l'État n'a pas
précisé qui il aurait envoyé à Paris.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte