Pas de journaux aujourd'hui dans vos kiosques pour cause de grève. Ils sont
en revanche disponibles en version numérique. Une grève qui fait d'ailleurs la
une de la plupart de vos quotidiens ce matin. "L'heure de vérité", titre le
Courrier Picard. Pour Libération, "la CGT, la CFDT et FO jouent leur va-tout".
"CGT, Mélenchon, routiers... Macron est face à la rue", dit Le Figaro qui
rappelle que "même si les fronts de contestation se multiplient le chef de
l'État reste bien décidé à transformer le pays".
Un Emmanuel Macron qui surveille tout de même tout ça avec attention, nous
dit ce matin le quotidien. "Le président, raconte un conseiller, est très
attentif à ce qui pourrait se passer sur la loi sécurité". Et d'ajouter :
"Mélenchon peut réussir à capter une partie de la jeunesse qui est sensible au
discours anti-sécuritaire, d'autant que tout cela intervient au moment de la
rentrée universitaire." Inquiétude partagée par un secrétaire d'État.
"L'organisation de Jean-Luc Mélenchon s'active, dit-il, un peu partout pour
trouver des référents dans les lycées." Elle réplique, je cite, "les méthodes de
noyautage chères à Lénine".
"Attention à ne pas faire ouvrir le chantier de trop", prévient de son côté Marc Fesneau, le patron du groupe MoDem à l'Assemblée. Réponse d'un des piliers de la majorité : "Emmanuel Macron fait un pari, celui d'assumer l'impopularité en début de quinquennat, afin de pouvoir récolter les fruits de sa politique dans trois ans." À suivre donc.
Emmanuel Macron qui durcit le ton face à la crise qui secoue la Birmanie. Depuis New York, le président français a évoqué un génocide en cours. Une photo ce matin en dit long sur le drame qui se joue là-bas, photo publiée par le Time Magazine. Celle de cette femme rohingya qui embrasse son bébé d'un mois et demi seulement, un bébé mort dans le naufrage de leur bateau alors qu'ils fuyaient l'armée birmane. "Ces gens-là, titre le journal, n'ont pas le temps de pleurer." La légende est glaçante.
Un reportage photo
exceptionnel également dans Paris Match cette semaine. Reportage à la frontière
entre le sud et le nord, dans la région la plus explosive du monde dont on vous
parle tous les jours mais où personne n'a mis les pieds depuis 60 ans : la
frontière entre la Corée du Nord et la Corée du Sud. La DMZ comme on l'appelle,
la zone démilitarisée, une zone tampon qui sépare les deux Corées. Une bande de
4 km de large, sur 240 km de long où la nature a repris ses droits. Un écrin de
verdure sublime où vivent 3.000 variétés de plantes et d'animaux, dont des
dizaines d'espèces en voie de disparition comme ces gorals aux airs de chamois
gris mais aussi des lynx et des ours noirs. Images à peine croyables quand on
sait ce qu'il se passe de part et d'autre.
Un havre de paix au milieu d'une des zones les plus tendues de la planète.
Cette frontière est imaginaire, elle n'est pas matérialisée mais pas question
pour l'un ou l'autre de la franchir. En 1976, deux capitaines américains tentent
d'y couper un peuplier qui obstruait la vue de leur poste d'observation. Pensant
être en Corée du Sud, ils se retrouvent face à des soldats du nord. Ces derniers
les massacrent à coups de hache. Les autorités de Pyongyang expliquent que
l'arbre en question avait été planté par Kim Il-Sung, le fondateur de la Corée
du Nord, le premier de la lignée des Kim. En représailles, le président Ford
envoie un commando abattre le peuplier. "Difficile d'imaginer ce qu'aurait fait
Donald Trump à sa place", conclut François de Labarre qui signe ce
reportage.
Sa photo à lui fait la une de la PQR, du Midi Libre notamment. Celle de
Sébastien Bras, ce chef 3 étoiles installé dans l'Aveyron qui a écrit au Guide
Michelin pour ne pas figurer dans l'édition 2018, une grande première. Il ne
veut plus subir la pression, un choix personnel, explique-t-il, qui ne
l'empêchera pas de poursuivre sa quête de l'excellence. On ne devrait pas voir
la différence dans l'assiette.
Sa décision en tout cas semble avoir libéré la parole de bien d'autres. Dans
Libération, ils sont plusieurs ce matin à dénoncer la toute-puissance du
Michelin, cette course effrénée. Couronné chef de l'année en 2016, Alexandre
Couillon fait partie de ces cuisiniers qui revendiquent un certain recul face
aux notes et aux classements. "Avec la maturité on se dit que c'est bien dommage
d'être noté comme si on était encore des gamins."
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