"Flamby", "Guimauve le Conquérant" ou "grand méchant flou" : autant de sobriquets que les adversaires - souvent ses propres amis - de François Hollande lui ont longtemps collé. "Tous trahissaient un même mépris qui n'était pas revue à la hausse après l'élection présidentielle, puisque la droite le surnommait 'Hollandouille Ier', et Nicolas Sarkozy ne prononçait pas même son nom, ne l'appelant plus que 'Moi, je'", analyse Nicolas Domenach. Le journaliste fait remarquer qu'aujourd'hui, on a cessé de l'appeler "Pépère" à l'Élysée. "La gravité, avec la mort s'est imposée, et quand la mort vient frapper une seconde fois, c'est qu'elle a pris là ses quartiers, et qu'il faut hauteur et distance garder", poursuit le journaliste.
"Certains 'Hollandais' ont donc baptisé 'Lazare' ce chef d'État ainsi revenu à la vie à travers la tragédie. Mais d'autres ont repris à leur compte 'François Homeland', en référence à la série anti-islamiste préférée de Barack Obama", poursuit-il. "François Homeland" est le titre d'un chapitre du livre Les guerres du président, de David Revault d'Allonnes, écrit avant les attentats.
Selon Nicolas Domenach, "il décrit bien cette transfiguration radicale d'un pater patelin qui se voulait normalement normal en un impitoyable et froid chef de la police et des armées capable de guerroyer et de commander des éliminations sans ciller. L'homme Hollande avait deux visages avant le 13 novembre, il n'en a plus qu'un, le masque de fer de la guerre".
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